Le problème des films naturalistes, c'est que pour être pleinement conquis, il faut forcément un propos de départ très fort, ou des acteurs en béton. Ici, le propos de base est orignal, l'amour entre deux "handicapés", et Kyung-Gu Sol est remarquable (même si il renifle un peu trop au début). Et pourtant le film n'évite pas une certaine forme d’immobilisme, c'est lent, et assez plat, et ça fait pas rêver. Le film est assez misérabiliste et n'évolue pas. Il y a quelques scènes touchantes qui relèvent le haut,,comme les scènes de rêves ou de communion entre les 2 personnages principaux (quand il porte sur son dos sa dulcinée ou l'invite au restaurant). Mais c'est surtout l'ennui et le maltraite (avec l'actrice handicapé) qui ressort de cette vision. La fin est aussi très réussit, une vive critique de la société qui serait seule a juger qui doit aimer et de quelle manière.