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Œil pour œil
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Œil pour œil par NumberSix
Ce film de vengeance sourde, offre une tension croissante entre les deux personnages principaux à mesure que Bortak entraîne à sa suite le docteur, l’éloigne de toute vie, et s’enfonce avec lui dans le désert sans jamais user de la moindre violence ou de contraintes physiques.
Le malaise distillé progressivement vient de l'ambivalence des personnages. L'empathie que suscite la détresse de Borak à la perte de sa femme se dilue peu à peu face à sa volonté implacable qui confine à la folie. A l'inverse, la culpabilité, le remord qui sourdent chez le docteur Walter lui donnent un surcroit d'humanité dont il ne bénéficiait pas au début de l'histoire. Borak devient chat qui joue avec sa proie pendant que Walter, médecin, cède à la violence physique. Dans ce jeu cruel, où les limites sont inéluctablement repoussées, le spectateur se reconnaît dans les deux protagonistes, dans leurs facettes antinomiques, dans cette part d'(in)humanité, d'amoralité, où victime et bourreau se confondent.
Le malaise distillé progressivement vient de l'ambivalence des personnages. L'empathie que suscite la détresse de Borak à la perte de sa femme se dilue peu à peu face à sa volonté implacable qui confine à la folie. A l'inverse, la culpabilité, le remord qui sourdent chez le docteur Walter lui donnent un surcroit d'humanité dont il ne bénéficiait pas au début de l'histoire. Borak devient chat qui joue avec sa proie pendant que Walter, médecin, cède à la violence physique. Dans ce jeu cruel, où les limites sont inéluctablement repoussées, le spectateur se reconnaît dans les deux protagonistes, dans leurs facettes antinomiques, dans cette part d'(in)humanité, d'amoralité, où victime et bourreau se confondent.
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le 7 août 2014
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