Quentin déprime son cinéma, once upon... se dresse comme une lettre d'amour en forme d'au revoir a un age d'or et d'insouciante decadence qu'il cherit enormement visiblement en y apposant ce qu'il aime et sa touche finalement. Se focalisant sur un duo parfait de loosers magnifiques en quete de sens, il developpe une branche de l'histoire amenant ses très bien traités personnages sur une route idéalisée, d'abord mélancolique, ce qui ralenti beaucoup la premiere moitié, avant de retourner a l'essence de son art par fulgurance.
Tarentino semble ici tourner en rond, parait nous avoir tout déjà dit, et la route de son duo pitt-caprio, si elle va bien continuer, amène son réalisateur irresistiblement a un croisement de sa carriere : vivre de redite usante ou tourner la page. Car le film, bien que très plaisant est imparfait et foutraque. Passée son intro decevante en premiere moitié, once upon... saute souvent et sans transition d'un genre à un autre. Une histoire continue enforme sketches très bons mais heterogene et sans liant.
Le rideau tombe.