La vie de Robert Oppenheimer n'est peut-être pas suffisante pour un bon Nolan. Alors il faut transformer le quotidien en moments décisifs. Oppenheimer a une maitresse, l'humanité retient son souffle.
Beaucoup de bruit et de confusion autour d'un personnage assez banal et improductif. Nolan l'implique dans de multiples récits, le met au centre de l'Histoire. Maccarthysme, défi scientifique, course à la bombe, géopolitique, comme si l'homme incarnait tout ces concepts à la fois. Malheureusement non. Oppenheimer a surement un rôle dans cette Histoire, mais pas aussi grand que Nolan l'aurait souhaité pour son film.
Il nous restera ces punchlines juvéniles, ces visages graves et ces trompettes de Jéricho apocalyptiques... C'est tout ce que je retiendrai de ces trois heures de vacarme injustifié.