OrAngeLove
7
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Film de Alan Badoyev (2007)

"Aujourd'hui premier jour sans elle – il fait froid." L'atmosphère est fixée dès la première seconde. Un petit chef-d’œuvre méconnu, une forme originale - des flash-back et des flash-forward menant à une incompréhension à certains moments. La musique, les violons, donnent un ton mélancolique et marquent l'ambiance générale du film. Métaphores, images légères, pures, presque angéliques. Tout comme le couple de jeunes gens qui vivent un amour passionnant, naïf, parfait. Tout au long du film, nous partageons leurs sentiments, nous les ressentons, rentrons dans leur intimité. Nous sommes en eux.

Mais c'est facile d'aimer lorsqu'il n'y a aucun problème. Ça aurait été trop simple...

/!\ Contient des spoilers
Nous sommes en plein cœur des manifestations de la Révolution Orange dans les rues de Kiev. Mais le couple ne les voit pas, ils peuvent juste les entendre, entendre le chaos sans vraiment comprendre. C'est une des règles étranges imposées par le propriétaire en fauteuil – ne pas sortir de l'appartement avant qu'il ne meurt et ils auront droit de récupérer le lieu. Les personnages sont donc coupés du monde extérieur et leur seule communication sont les lettres passées sous la porte.
Mais la révolution n'est pas le thème principal, c'est l'arrière plan de l'intrigue.

Ils apprennent le malheur après des diagnostics médicales, alors qu'ils planent dans l'Amour. Ici est la question, Alan Badoev traite en faite, d'une manière assez explicite, le SIDA. Romain nie et Katia n'accepte pas. Entre quatre murs, comment vivre, si fragiles, comment aimer, profiter, comment l'accepter? Continuer à attendre à en devenir fou?

Film très touchant et poignant avec un sentiment confus et une fascination face aux images, face à l'Amour.
cyancigar
8
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Créée

le 10 janv. 2015

Critique lue 310 fois

cyancigar

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