Chroniques du Panda, à la quête des calins perdus, volume 16

Dieu que c'est long 1h22...

Ce film avait pourtant des arguments pour me séduire.
Une histoire touchante, dont je me sens quelque part assez proche, une actrice que j'adore (nue, qui plus est).
Le film, partant d'un pitch peu audacieux, enchaîne lieux communs, clichés et séquences creuses, qui ne parviennent jamais à compenser l'absence de scénario-o-o-o-o... Pardon, toute cette vacuité génère de l'écho.

Kristin Scott Thomas est malheureusement presque transparente.
Tout comme Yvan Attal, qu'habituellement j'apprécie plutôt, pourtant.
On peut difficilement leur reprocher leur manque de conviction, avec des rôles aussi caricaturaux.
Bon en revanche Sergi Lopez ne remontera encore pas cette fois dans mon estime. Toujours le même jeu (ou absence de), des personnages d'homme rude en apparence mais blessé et sensible au fond.
Desservis ou pas par leurs légers accents, les deux protagonistes principaux n'insufflent pas grand-chose à leurs personnages, et du coup ne nous font pas ressentir grand-chose non plus.

La trame narrative (lol) en elle-même est brouillonne et vaine jusqu'à en devenir déroutante.
À la fois les choses se passent si rapidement que cela exclut toute crédibilité, et l'action souffre de longueurs inexplicables.
L'histoire d'amour réussit l'exploit d'être banale, mièvre ET outrancière, ce qui suscite presque mon admiration.
Le glissement de cette femme dans la quasi-folie se fait là aussi sans subtilité. On m'opposera que c'est justement le signe d'une passion dévorante. Je répondrai qu'à mon avis c'est surtout un manque criant de talent dans l'écriture et la mise en scène (à l'image de ces fondus interrompant certains plans, de fort mauvais aloi).

Bref je ne m'étendrai pas davantage, Partir ne communique que peu d'émotion, voire pas, sinon l'envie de suivre le conseil qu'il nous donne et s'enfuir en courant.
1 point pour Kristin, 1 point pour Kristin apwal (même si franchement les scènes de cul n'apportent rien à l'histoire, elles non plus).

Pour modérer un peu cette critique très sévère :
- la réal a écrit son scénar pourri elle-même
- méthode sparadrap... J'appréhendais de le voir, au moins comme ça c'est fait