Twin Peaks
Après Détroit et les sorties nocturnes d’Only Lovers Left Alive, Jim Jarmusch déplace de nouveau son cinéma dans une ville en friche où la lisière se révèle étroite entre les briques en ruine et le...
Par
le 24 déc. 2016
143 j'aime
5
Quelques jours après "Neruda", continuons la série de films sur les poètes...
Ce Paterson n'a rien en commun avec le grand poète Neruda, ni homme politique, ni idole en son pays : c'est un modeste chauffeur de bus de la ville de Paterson, New Jersey.
Il écrit ses poèmes sur un petit carnet, avant de démarrer son bus, pendant sa pause-déjeuner... Ce sont des mots simples, avec lesquels il décrit les choses du quotidien, une boîte d'allumettes, son amour pour sa femme. Elle (sublime Golshifteh Farahani) met à sa façon de la poésie dans leur intérieur ; housewife tout sauf desperate, elle cuisine des cupcakes, s'achète une guitare, se coud des vêtements, des rideaux, repeint tout, et tout ça en noir et blanc, décliné sous toutes les motifs géométriques imaginables... (Perso, j'ai adoré sa déco !)
Leur chien est le troisième personnage de la maisonnée.
Nous les suivons tous les jours d'une semaine. Tous les jours, Paterson se lève, va au travail, écrit, porte un regard tendre et amusé sur les passagers de son bus, promène son chien (à moins que ce ne soit son chien qui le promène !), fait un tour au bar le soir...
Il ne se passe pas grand chose d'extraordinaire, juste une succession de moments dont il se dégage une atmosphère extraordinaire, je ne saurais dire à quoi ça tient, la poésie : à trois fois rien ?
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs films de 2016 et Les meilleurs films de Jim Jarmusch
Créée
le 23 janv. 2017
Critique lue 260 fois
4 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Paterson
Après Détroit et les sorties nocturnes d’Only Lovers Left Alive, Jim Jarmusch déplace de nouveau son cinéma dans une ville en friche où la lisière se révèle étroite entre les briques en ruine et le...
Par
le 24 déc. 2016
143 j'aime
5
Avis à celleux qui "respirent la poésie" et l'admirent, Jim Jarmusch est revenu pour nous faire rêver. Paterson s'ouvre sur l'étreinte profonde et silencieuse d'un homme et d'une femme dans leur...
Par
le 22 déc. 2016
126 j'aime
32
Lorsqu’un poème est écrit en prose ou en vers libre, il perd instantanément la faculté d’immédiate séduction qu’avait son prédécesseur en vers : la rime, le rythme, musique et cadence de la forme...
le 3 janv. 2017
102 j'aime
11
Du même critique
De Pablo Larraín, j'avais apprécié "No", film sur la campagne électorale du référendum par lequel le peuple chilien avait dit "non" à Pinochet. Dans ce nouveau film, le réalisateur évoque à nouveau...
le 17 janv. 2017
10 j'aime
5
Deuxième nouvelle de Zweig pour moi, après "24 heures de la vie d'une femme". Sujet audacieux pour l'époque (peut-être même encore aujourd'hui ?!) : les rapports entre ce professeur et son élève,...
le 24 nov. 2016
7 j'aime
3
Sur les conseils de mon "éclaireuse zweiguienne", après quelques nouvelles, la biographie de Marie-Antoinette, j'ai entrepris la lecture de cette autobiographie de Stefan Zweig. Je connaissais le...
le 22 avr. 2017
5 j'aime
9