Profitant du budget hollywoodien permis par la movie star Emma Stone, Yorgos Lanthimos se fait plaisir avec des décors sensationnels, à la fois distordus et au feeling proche de la maquette, collant parfaitement à la volonté "maison de poupées borderline" du métrage.
Chaque plan étant un tableau, la photo du film est un plaisir esthétique rare, car notre œil étant constamment nourri, on peut passer le film à "regarder autour" des personnages.
La bande-originale du film de Jerskin Fendrix sert l'étrangeté clinique chère au grec le plus en vu du cinéma, rappelant le travail de la génie Mica Levi.
Beaucoup de spectateurs en manque de didactisme ont l'air d'avoir reproché au film ses contre-pieds, ses éléments troubles, alors que c'est là que Lanthimos est grand.