Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.

Voir le film

Si l'intention était de vouloir dénoncer le moralisme de l'ere victorienne en plaçant son univers fantasmé dans un décor Punk-Wonka, c'est assez raté. Au lieu de ridiculiser les carcans moraux qui jalonnent le parcours initiatique de cette Candide nymphomane, on sombre dans la facilité et la superficialité monocorde des désirs primaires pathétiques de la gent masculine. Déjà vu Barbie, c'était une erreur, j'avais pas envie de le revoir à la sauce fantastique. On remplace ainsi une morale par une autre tout aussi ridicule. Si vous voulez voir des séances de passe nulles mais avec un intérêt esthétique majeur et avec un propos, revoyez Under The Skin.
Pour être subversif, et porteur, il aurait été plus logique que pour la scène finale la domestique humiliée pendant tout le film bute ses trois nouveaux maitres bourgeois Frankenstein-Lady, son amant puceau et la pute soi-disant 'socialiste' et créer enfin de l'art qui manquait au film. Et puis, n'arrive pas à imiter Cronenberg qui veut.

Maxicurly
5
Écrit par

Créée

le 25 janv. 2024

Critique lue 63 fois

Maxicurly

Écrit par

Critique lue 63 fois

1

D'autres avis sur Pauvres Créatures

Pauvres Créatures

Pauvres Créatures

le 29 nov. 2023

Stoooooone, le monde sera Stooooooooooone... le 17 janvier

"Pauvres créatures" c'est : - Emma Stone comme on ne l'a jamais vue.- Des animaux deux en un (J'ai commandé un coq-bulldog pour Noël).- Un discours très dans l'air du temps, mais traité ainsi c'est...

Pauvres Créatures

Pauvres Créatures

le 19 janv. 2024

La troll ingénue

Yórgos Lánthimos appartient à cette catégorie de cinéaste dont on attend toujours le prochain pitch avec une excitation curieuse. Son univers décalé, mêlant le surréalisme aux angoisses...

Pauvres Créatures

Pauvres Créatures

le 26 janv. 2024

Patriarcaca à cringeland

Bonne représentation du patriarcat qui assujettie, enferme et domine les femmes dans tous les sens du terme. J’ai trouvé très dérangeante l’approche de ce vieux mec vers une femme-enfant, très...

Du même critique

Drive My Car

Drive My Car

le 19 sept. 2021

La purge, autant voir le vrai Oncle Vania

C'est l'histoire d'une enfant maltraitée venue du Nord à l'allure prolétaire devenue chauffeur pour bourgeois japonais en admiration devant la puissance de la culture européenne singeant une élite...

Le mal n'existe pas

Le mal n'existe pas

le 16 avr. 2024

Camping au Haut-Vernet

Après l'enfer de l'ennui de Drive my car, Hamaguchi revient avec un film moins verbeux et moins dans l'extase de la culture européenne. Cependant, ça reste chiant comme la pluie et est symptomatique...

Pauvres Créatures

Pauvres Créatures

le 25 janv. 2024

Faussement subversif

Si l'intention était de vouloir dénoncer le moralisme de l'ere victorienne en plaçant son univers fantasmé dans un décor Punk-Wonka, c'est assez raté. Au lieu de ridiculiser les carcans moraux qui...