C'est tellement tiré par les cheveux que dès les premières minutes du film le personnage principal se retrouve la boule à zéro.
La critique française peut s’émerveiller devant les films de Samuel Fuller… c’est un beau rigolo. Moi, ça me fait penser à du Jean-Pierre Mocky.
Vouloir dénoncer des trucs, mais être incapable de tenir un récit, n’avoir aucun sens des proportions et du bon goût, voilà ce que fait Fuller dans The Naked Kiss. Ce n’est pas seulement mauvais, c’est parfaitement risible.
L’audace n’est pas signe de génie ; encore faut-il savoir mener sa barque et respecter un minimum de convention pour raconter une histoire.
Le thème principal du film est obscur (on passe de la rédemption d’une prostituée au début du film au thème de la pédophilie – à peine avoué en plus, bonjour le courage – en passant brièvement par celui du faux coupable…). Les personnages, des stéréotypes : la pute qui se révolte et devient une grande dame au grand cœur ; un bellâtre milliardaire asexué, un flic séducteur à la fois enquêteur, juge, gardien de prison…
Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers
——————————————————————
À retrouver sur La Saveur des goûts amers :
En rab :