Au moins, elle ne se garde pas le radeau...
Si les similitudes entre "Pompéi" et "Titanic" sont plus que manifestes, Paul WS Anderson a au moins compris qu'il n'y avait rien de romantique à laisser son mec crever pour aller faire du cheval et des montagnes russes (cf Titanic).
Pourtant cet évènement, aussi concis soit-il, a "embrasé" nos imaginations infantiles. Le challenge était donc de taille.
C'est pourtant un échec. Les personnages sont caricaturaux, les intrigues fades et les effets spéciaux tout juste potables...
Un beau (mais pauvre) et luisant jeune homme ayant beaucoup souffert (en faisant pointer les tétons des spectatrices prépubères peut-être...) tombe amoureux d'une riche, belle, ingénue, blanche et douce donzelle et doivent cacher leur amour au prétendant moche (mais riche) pendant qu'une catastrophe (assez moche) se prépare à constamment chercher à les séparer.
Un pitch qui sent le déjà-vu, digéré... et vomi.
Néanmoins on peut reconnaître à Pompéi son côté série Z, parfaitement assumé (contrairement à des blockbusters comme World War Z), ce qui en fait malgré tout un divertissement qui peut-être vous arrachera quelques sourires...
Dans la catégorie : "Ma fin vous fera vomir des licornes" le film s'impose mais cela lui donne un petit côté kitch non dénué de charme.