Je n'ai pas aimé ce film.
Au bout de 10 minutes, je me suis dit, c'est vraiment une façon étrange de filmer. Le pitch : On suit Cuicui entre son enterrement de vie de garçon et son mariage.
Cuicui, c'est Benjamin Biolay, je crois qu'on l'appelle comme ça à cause de sa sonnerie de téléphone. Je comprends pas la logique. Sa soeur s'appelle Coincoin pour la même raison, sa sonnerie c'est un canard. Je comprends toujours pas.
On suit donc Cuicui de très très près pendant tout le film, sans s'intéresser aux autres personnages, ni sa soeur, ni ses potes ni sa fiancée. On s'en tape, on ne s'intéresse qu'à lui et à sa détresse.
Parce qu'il ne va pas bien. Il se marie dans 1 semaine mais à le voir, on le croirait au bord du suicide, il est triste, il pleure, il s'énerve. Bref, on suit ce type dépressif que personne ne semble vouloir aider, et qui de toutes façons, il ne veut l'aide de personne. Et ça dure pendant 1h30.
Alors qu'on aurait pu tout simplement le laisser tranquillement se pendre ce type, et arrêter de nous faire chier avec ses doutes sur le mariage et son amour pour Anna.
Tout ça pour qu'au final, (SPOILER) il abandonne la fille qu'il a tronché pendant 1 semaine, comme un vieil essuie tout qu'il aurait utilisé pour se branler. Génial la morale, je crois que ça peut pas être plus clair : Katia Lewkowicz n'aime pas les Love Story, moi j'ai pas aimé son film.
J'aime rêver au cinéma, qu'on me raconte une histoire avec un début, une fin, des personnages qu'on présente au début, et qui évoluent à la fin. On ne peut pas se contenter de filmer une suite de scènes chronologiquement sans vraiment s'occuper du spectateur. Quel est l'intérêt de suivre un type qui ne change pas ? Il est aussi triste au début du film qu'à la fin, l'unique différence est qu'il est marié, mais ça ne changera rien, il trompera la naïve Anna à la première occasion.
Je n'ai aucun doute là dessus, d'ailleurs la blondasse qu'il a tronché ne devrait pas pleurer, il sera dans son lit dans 2 jours vu comme il est parti.
Je crois qu'il n'y a plus rien à dire, je vais ranger ce film dans la liste de ceux à ne plus jamais voir, il y a parfaitement sa place.