Princesse Mononoké
8.4
Princesse Mononoké

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki (1997)

"Mononoke-Hime" ou "Comment créer une oeuvre animée intemporelle et si vivante."

Avant de commencer votre lecture, sachez que cette critique contiendra un grand nombre de spoilers. Si toutefois vous décidez de commencer à lire, je vous conseille d’arrêter juste avant la première partie car, je vais révéler un bon nombre d’éléments de l’histoire. Il est donc préférable que vous ayez vus Princesse Mononoke pour comprendre l’analyse que je vais en faire et pour ne pas être spoilés. Bonne lecture et bon film à vous.


Princesse Mononoke est un film d’animation japonais réalisé par Hayao Miyazaki et produit par les fameux Studios Ghibli. Il est sorti en salle en 1997 au Japon mais, seulement en 2000 en France car, à ce moment les animés japonais commençait à faire leurs apparitions dans les pays occidentaux mais, selon notre culture, les dessins animés sont réservés aux enfants. Si vous avez vu Princesse Mononoke, vous savez déjà que ce n’est absolument pas à regarder avec des enfants ! En effet, au Japon, le dessin animé est un genre récurrent au cinéma. Pour faire un parallèle, les Studios Ghibli (fondé par Miyazaki en 1985) sont l’équivalent des studios Disney, mais au Japon, en terme d’importance dans le monde de l’animation. Ce film de Miyazaki est donc injurieux, sanglant et violent, ce qui lui a valu de sortir en salle en France, trois ans plus tard, avec la restriction -12 (il est tout public au Japon). Aujourd’hui, sa classification est descendue à -10.


Après cette brève mise en situation du contexte de l’époque, attaquons nous au film en lui-même. L’histoire se déroule au Japon mais, à une époque plutôt indéterminée mais, on peut supposer que cela se passe dans le Japon féodal, de part les conflits entre samouraïs et la mentalité des personnages. Ashitaka est le futur chef du clan Emishi mais, en défendant son village contre l’assaut d’un sanglier démoniaque, il est touché par une étrange substance, qui recouvre la bête. Une malédiction lui ronge désormais le bras et, il est exilé de son village car, il a tué une créature divine. Il part à la recherche du Dieu Cerf, qui vit dans une forêt lointaine, pour tenter de se purifier de cette étrange malédiction qui le rend violent et le ronge petit à petit.


I - Itinéraire d’un rite initiatique et personnages-clés que tout oppose


Princesse Mononoke est tout simplement un chef-d’oeuvre. C’est pour moi le meilleur dessin animé, toutes origines confondues, à ce jour. Hayao Miyazaki signe ici un film d’une qualité exceptionnelle, qui était censé terminer sa carrière mais qui, au contraire, l’a relancée. L’oeuvre en elle-même est emplie d’un grand nombre de sujet qui pose question dans notre société moderne. Tout d’abord, il faut considérer Princesse Mononoke comme un film qui montre l’itinéraire du rite initiatique d’Ashitaka. Il part de son village jeune et intrépide mais, blessé par son exil et sa malédiction et va terminer son aventure courageusement et affrontant son destin droit dans les yeux, alors qu’il le fuyait quelques temps auparavant. Toutes les rencontres qu’il fait durant son périple vont le faire grandir intérieurement. Ce jeune homme frêle va faire face à des hordes d’ennemis, humains, animaux et végétaux, tout en devant affronter sa malédiction, qui l’entraîne petit à petit dans les recoins les plus sombres de sa personnalité. Il incarne parfaitement la personne lambda, partagé entre la Nature, les traditions et son clan et entre les progrès techniques, l’empire et la civilisation. Ses deux rencontres les plus importantes seront Dame Eboshi et San.


San, surnommée Princesse Mononoke (Princesse Esprit), est l’incarnation même de la Nature sauvage et féroce. Elle défend son territoire et celui du Dieu Cerf avec sa mère adoptive, la Déesse louve Moro, qui l’a recueillie alors qu’elle venait à peine de naître. Petit à petit, elle a abandonné ses facettes humaines et est devenue de plus en plus animale. En effet, elle haie les humains et la technologie, elle est aussi féroce que sa mère et parle avec les animaux. Pour s’émanciper de ce corps humain qui l’emprisonne, elle s’est fabriquée un masque tribal et porte constamment une grande peau de loup sur le dos. Néanmoins, il lui reste tout de même quelques caractéristiques humaines : c’est elle qui guide les chasses qu’elle fait avec ses frères loups et sa mère grâce à son intelligence, supérieure à celle des animaux, qui agissent par instinct. San est aussi une parfaite représentation du féminisme. En effet, elle paraît tout le temps forte et les rares moments où elle semble plus frêle, c’est lorsque qu’elle se rapproche d’Ashitaka et que sa personnalité humaine prend l’ascendant sur la bête. Elle se bat pour ses idéaux même si elle sait que sa lutte est déséquilibrée et vaine car, les humains sont plus nombreux et mieux armés qu’une meute de loups ou de sangliers. On peut notamment relever cette citation de San : “Ashitaka, je t’aime beaucoup mais je ne peux pas pardonner ce que les humains ont fait.” qui résume parfaitement son état d’esprit. Elle se rapproche du Prince et rejette la société au point de vouloir l’exterminer et plus particulièrement, assassiner Dame Eboshi, qu’elle haie par dessus tout.


Cette dernière est le troisième personnage-clé de Princesse Mononoke. Contrairement à San qui symbolisait la férocité et la Nature sauvage, Eboshi représente la civilisation et le progrès technique. Cette ancienne courtisane de l’Empereur a créée le Village des Forges pour s’enrichir en travaillant le fer. Chose étonnante, les personnes y habitant sont exclusivement des gens rejetés, solitaires ou perdus. De plus, ce sont les femmes qui travaillent dans les forges ! Les hommes, vont collecter les ressources pour les ramener au village. Elle détruit la forêt petit à petit pour pouvoir chercher du fer de plus en plus loin. Alors qu’elle paraît être la méchante de l’histoire, on se rend compte au fur et à mesure qu’elle ne fait ça que pour s’enrichir et pas par plaisir de voir les bêtes souffrir. Elle va même avouer que “les hommes sont beaucoup plus dangereux que les dieux de la forêt”. Effectivement, Eboshi et les habitants du village se servent d’arquebuses pour se battre. Si un dieu ou un créature divine est touchée par une balle, la malédiction prend alors possession de leur corps et, ils deviennent incontrôlables. Les humains sont donc la cause et la conséquence de tout leurs malheurs. A force d’empiéter sur la forêt, ils provoquent la colère des dieux et des animaux (mis à part le Dieu Cerf, qui est bienveillant mais réticent face aux humains) qui deviennent alors maudits et détruisent les villages. Dame Eboshi s’oppose totalement à San et à la Nature mais, réalise toute sorte de bonnes actions : elle se bat pour la liberté des femmes, ce qui la rend encore plus féministe que San, elle soigne les malades et accepte et offre du travail aux voyageurs solitaires.


Finalement, nous pouvons voir que le film tourne autour de trois personnages : Ashitaka le neutre, San la sauvage (au sens naturel du terme) et Dame Eboshi la civilisée. Ashitaka va constamment être partagé entre ces deux personnages mais, il va tout le temps essayer d’apaiser les relations en soutenant tel ou tel parti même si, on sent qu’il sera plutôt du côté de San à la fin du conflit (sûrement à cause de son amour pour elle). Eboshi et San sont en constante opposition mais se ressemblent beaucoup. En effet, elles clament toutes les deux leurs convictions et idéaux haut et fort et, n’hésitent pas à affronter violemment et sans pitié leurs ennemis. De plus, elles portent toutes les deux une vision très féministe des événements. San et Eboshi s’affirment toutes les deux en tant que femmes fortes et ont leur passage “méchante de l’histoire” chacune à tour de rôle dans le film. Néanmoins, ils leur restent tout de même une part de fragilité et de bonté : pour San, quand elle est avec Ashitaka et Moro et, pour Dame Eboshi, quand on la voit prendre soin de son village et des malades. Ces deux personnages que tout semble opposer ne sont au final pas si différents que ça.


II - Une esthétique soignée et recherchée


Princesse Mononoke est ce que l’on pourrait communément appeler une “claque esthétique”. En effet, le film a été entièrement dessiné à la main par une dizaine de personnes, dont Hayao Miyazaki. Les décors de forêt et de montagnes s’inspirent de lieux existants réellement comme la forêt de Yakushima. Il aura fallu trois ans à l’équipe de production pour dessiner et réaliser ce film tant les détails et l’esthétisme sont travaillés. On peut prendre l’exemple de la monture d’Ashitaka, Yakuru, un croisement entre un bouquetin des montagnes et un cerf. Ses poils sont tellement bien dessinés qu’ils semblent bouger un à un ! De plus, les plans panoramiques et les plans séquences sur les paysages sont absolument sublimes. On oublierait presque que l’on se trouve dans un dessin animé à certains moments du film.


Mais, Princesse Mononoke n’est pas seulement rempli de sublimes scènes naturelles et de décors somptueux, il y aussi une autre facette du film qui justifie sa classification (-12 puis -10). En effet, certains passages du film sont plutôt violents mais toujours très travaillés esthétiquement. La malédiction en fait partie. Elle est représentée par des sortes de vers/asticots, bougeant dans tous les sens et d’une couleur proche de celle du sang. De plus, ces “choses” sortent du corps de leur hôte par n’importe quel endroit ce qui rend certaines scènes “horribles” (La scène où San est dans le Seigneur Okkoto et que des vers lui sortent par les yeux, par exemple). On peut aussi citer les scènes où Ashitaka se bat contre les soldats impériaux et qu’il en décapite et démembre certains. Ou encore celle de la décapitation du Dieu Cerf, qui gonfle comme une énorme poche de sang pour ensuite exploser et tuer tout ce que la substance touche.


Le Dieu Cerf fait d’ailleurs partie des personnages très contradictoires de ce film. Effectivement, sa tête ressemble à un croisement entre une tête humaine et une tête animale mais, il n’a aucune expression : son visage est figé, durant tout le film, comme un masque car, il incarne la vie et la mort, il n’a pas à montrer une quelconque vision du monde. De plus, la forme spectrale de ce Dieu, lorsqu’il est nommé le Faiseur de Montagnes, par les humains, est très “jolie” : il a un aspect aquatique et imposant car, il surplombe la forêt et les forges de toute sa grandeur, à la fois physique et spirituelle. Les “clans” animaux sont, quand à eux, constitués de créatures toutes semblables, si on excepte les “dirigeants”, comme Moro ou le Seigneur Okkoto. Ces derniers sont plus grands que leurs congénères et, parlent durant le film (ainsi qu’un des frères loups). Ainsi, rien que par sa voix, Moro arrive à imposer le respect à tous les personnages, tout comme le Dieu Cerf le fait par sa présence. A chacune de ses apparitions sur le lac, le fond sonore se coupe et, il n’y a plus aucun bruit, tout le monde (personnage et spectateur) devient alors captivé voir hypnotisé à sa simple vue.


III - Mes théories (après quelques recherches)


Comme dit dans le titre de cette dernière partie, je vais ici exposer mes théories concernant certains aspects du film. Pour certaines, l’idée m’est venue durant le visionnage, pour d’autres, ce fut au bout de quelques recherches.


Commençons par le Dieu Cerf. Ce personnage (ou cette créature je ne saurais trop dire) est, selon moi, inspiré du Dieu celtique “oublié” Cernunnos (oublié car, il n’y a aucun écrit sur lui, seulement des gravures). Ce dernier est souvent représenté dans une forme “semi-humain/semi-cerf” et est un des Dieux fondateurs de la civilisation avec la Déesse-Mère, tel le Dieu Cerf de Princesse Mononoke, qui est à l’origine de toute chose. De plus, Cernunnos est fréquemment représenté sous deux formes : un jeune et un vieillard. Le Dieu Cerf possède lui aussi deux formes mais, elles sont différentes (une forme animale, le jour et spectrale, la nuit). Enfin, ce Dieu celtique est l’incarnation du cycle de la vie et de la mort, de la germination et du dépérissement (lorsque le Dieu Cerf marche, des plantes poussent sous ses pas et meurent l’instant suivant. Il peut aussi donner la vie et la retirer à volonté). Depuis la nuit des temps, le cerf est d’ailleurs considéré comme un animal sacré de par sa ramure imposante, symbolisant la force de la forêt et par son brame puissant qui le place naturellement au-dessus de tous les autres habitants de la forêt (si cela vous tente, n’hésitez pas à vous informer sur la mythologie du cerf, qui est très intéressante, selon moi, mais, je n’en parlerais pas ici car, ce n’est pas le propos).


Poursuivons, maintenant, avec le personnage de Jiko Le Bonze. Il est pour moi extrêmement intéressant à analyser et aurait pu être présent dans la première partie de cette critique. Il est très mystérieux durant tout le film et ne dévoile pas véritablement ses intentions. On apprend qu’il veut offrir la tête du Dieu Cerf à l’Empereur car, elle donnerait la vie éternelle (mais de quelle façon ? est-ce prouvé ?). Pour ce faire, il n’hésite pas à manipuler Dame Eboshi pour qu’elle s'occupe elle-même de tuer le Dieu Cerf car, comme l’affirme Jiko lui-même : “Quand il s’agit de tuer un Dieu, mieux vaut laisser la tâche à quelqu’un d’autre”. On remarque donc qu'il joue un triple jeu, tout au long de l’oeuvre. Alors que son apparence de petit homme, plutôt âgé donne envie de lui faire confiance, on se rend compte au fur et à mesure, que c’est un manipulateur hors-pair ! Il manipule Eboshi, pour qu’elle tue le Shishigami (Dieu Cerf) et qu’il récupère sa tête. Cependant, nous pourrions nous demander si il n’a pas aussi utilisé Ashitaka pour trouver le Dieu-Cerf. En effet, ce dernier est tombé par hasard sur la route des rescapés de l’attaque des loups contre les forgerons, et ce sont ces derniers qui l’ont guidés vers le village. Donc, nous pouvons supposer que Jiko ne savait pas où se situait la forêt et le Dieu Cerf. Il a juste nourri Ashitaka, pour un soir et lui a permis de se reposer, tout en s’intéressant à son étrange malédiction. Il lui a aussi parlé de la légende de ce Dieu Cerf capable de donner ou prendre la vie à n’importe quel être vivant. Deux possibilités apparaissent alors : Soit, comme je l’ai expliqué plus haut, il a envoyé Ashitaka en “reconnaissance” car, il ne savait pas où se trouvait la forêt, ou alors, il savait où se situait le domaine du Shishigami et a envoyé Ashitaka là-bas pour qu’il puisse l’approcher plus facilement. Quoiqu’il en soit, cet étrange personnage a réussi à berner la majeure partie des autres protagonistes du film pour arriver à ses fins : Dame Eboshi a sacrifiée son bras pour tuer le Dieu Cerf, Ashitaka a risqué la mort un grand nombre de fois, les habitants des forges se sont fait massacrés par (et ont massacrés) les sangliers et les loups, etc … . La mission secrète de Jiko va donc être effectuée par tout le monde … sauf lui ! Ce dernier ne se mouillera, d'ailleurs, jamais les mains pendant le film.


Je vais enfin terminer en parlant des kodamas (ou sylvains en français). Ce sont les esprits de la forêt qui émettent des cliquetis en secouant leur “tête”. On apprend qu’ils sont nés des premiers arbres de la forêt et qu’ils peuvent apparaître et disparaître à volonté (Miyazaki ne les a pas inventés pour Princesse Mononoke car, ils existaient déjà dans de nombreuses légendes japonaises). Ces créatures représentent la forêt et sa vie. Car, la forêt est un personnage à part entière ! On pourrait la considérer comme étant le protagoniste autour de qui tourne toute l’histoire et, les kodamas lui donnent donc, la vie nécessaire pour être considérée comme personnage. Ils montrent, tout au long du film, l’évolution de la forêt. Au début, lorsqu’ Ashitaka transporte les forgerons, ils sont joueurs et innocents puis, lorsque le Dieu Cerf passe en forme spectrale, la nuit, ils ont l’air heureux en le contemplant et en étant secoués par la déflagration que le Shishigami produit. Ils resteront cachés durant tous les combats dans la forêt et c’est juste à la mort du Dieu Cerf qu’ils réapparaissent mais, à ce moment-là, ils sont en train de mourir par milliers, en même temps que la forêt. Néanmoins, durant le dernier plan du film, alors que la forêt est dévastée, on voit un kodama, relativement frêle, assis au bord de l’eau. Nous pouvons donc émettre deux hypothèses : Soit, il a survécu au massacre de ses semblables, ou bien, la forêt commence à revenir à elle. En tout cas, ces petites créatures sont étroitement liées à la forêt et, la deuxième hypothèse semble plus plausible.


IV - Concluons enfin !


Princesse Mononoke est, à mes yeux, le meilleur film d’Hayao Miyazaki et des Studios Ghibli. Il parvient à transmettre un grand nombre de messages, sur des thèmes divers et variés tels que l’écologie, le féminisme ou la société. En s’inspirant de lieux réels (la forêt de Yakushima) et de légendes japonaises (kodamas), ce réalisateur nous transporte dans un univers d’une sombre beauté époustouflante. Princesse Mononoke est aussi une des preuves que les dessins animés ne s’adressent pas forcément qu’aux enfants car, celui-ci est complexe, aux vues des messages transmis (et je n’ai pas tout évoqué dans cette critique car, cela aurait été beaucoup trop long même, si c’est déjà le cas !), et violent.


Les protagonistes, du film, sont des personnages “types”, dans lesquels on peut tous se retrouver. Ashitaka est en quelque sorte le “mélange” final de chacun d’entre eux. Tout dans ce film a un but et est vivant. De la monture du prince maudit à la forêt, elle-même, chacun à son rôle à jouer dans l’histoire, de façon plus ou moins importante, bien entendu.

Sarylin
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le 31 mai 2016

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