Prison Break : The Final Break
5.3
Prison Break : The Final Break

Film DTV (direct-to-video) de Kevin Hooks et Brad Turner (2009)

Conclusion de la série, le film permet de répondre aux quelques questions que le spectateur intéressé pouvait avoir à la fin de la saison 4, telles que : "C'est quoi la cicatrice sur le dos de Sara ?" "Qu'est-il arrivé à Gretchen" "Pourquoi et comment Michael est mort?" et surtout "Les producteurs auraient-ils du s'arrêter après la première saison ?".

On reprend donc là ou la série s'était arrêtée, enfin, juste avant la séquence finale qui introduit le film plus qu'elle ne conclue la série, et tout le monde est heureux. Sauf que Sarah est jetée en prison pour le meurtre de la Maman de l'Année, parce que l'indemnité promise par le FBI (ou était-ce la CIA ? Homeland ? Je ne sais plus) à des failles. Surprise surprise, Michael et sa clique se sont fait mettre. Encore une fois.

Comme la demoiselle est enceinte, et qu'elle se retrouve en prison sans procès suite à des réduction de budget (la crise frappe encore), Micky à peur pour sa peau. Surtout qu'elle est dans une prison pour femmes accolée à celle où le Général et T-Bag croupissent, et que Gretchen est sa compagne de cellule. Tout à fait crédible. De plus, les gardiennes l'ont mauvaise parce que l'évasion de la saison 1 à coûté le job de pas mal de gardes (à cause de leur incompétence, pas parce que c'étaient des pourris qui abusaient de leur statut), et qu'entre la prison de Miami et celle de Chicago, on se serre les coudes. C'est beau la solidarité. (On admire cependant l'effort pour prouver la continuité.)

Bon, l'histoire est convenue, forcément que Sara s'échappe et que Monsieur Sacrifice meure. Je sais pas si vous vous souvenez, mais il était en rémission d'une tumeur au cerveau inopérable opérée, et qu'il représentait le symptôme-clé : il saignait du nez. Donc, pour le happy ending, c'était mal parti. N'oublions pas non plus, que depuis qu'il a aidé à s'évader les pires crapules de Fox River, résultant dans la mort de nombreux individus au fil des saisons - incluant mais ne se limitant pas à des amis proches et des enfants - Michael se faisait bouffer par sa conscience : sa mort seule pourrait lui apporter la paix. De la grande psychologie.

Quelques explications sur ma note : j'considère que la saison 1 était un 7, et puis qu'après c'était du caca. Du coup, la note dégringole. Cependant, ça se regarde comme se mange des pancakes : très facilement, et sans se rendre compte qu'on est rassasié avant qu'il n'y en ai plus. Le film est dans la continuité, et n'échappe pas à la règle, donc un joli petit 4.

J'ajoute une mention spéciale pour le bisous Sara-Michael (à se demander comment ses deux là on pu faire un gamin tellement qu'ils ne se touchent jamais.) Et je dois avouer que j'aime bien la fin : après deux évasions, des cambriolages, des tentatives désespérées pour prouver leur innocence et regagner leur liberté, tout passe à la trappe. J'avoue que c'est un peu plus réaliste, et ça un un coté ironique amer que j'ai apprécié ("HAHA! Vous y avez crû hein ? Mais non! Vous l'avez dans l'os! Nananinanère-euh").

Bref, un film qui vole à la hauteur de la série : pas bien haut.
mirlitons
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le 20 oct. 2013

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