Prison on Fire II
6.6
Prison on Fire II

Film de Ringo Lam (1991)

Malgré une certaine répétition des passages les plus marquants du premier volet, Prison on Fire II poursuit avec habilité le propos sur la condition du prisonnier, lâché dans la meute, manquant toujours de liberté. Ringo Lam ne cède pas à son humour habituel, mais rend son personnage plus adulte, vieilli et réfléchi. Chow Yun-fat est touchant, son amitié avec Dragon rappelant celle du film précédent, tous deux ne supportant plus la violence et corruption de la prison, contraints de s'évader.


Entre famille, amitié et folie passagère, les prisonniers se doivent d'assumer leurs responsabilités, de se hisser au-delà de leur folie passagère. Jamais niaise, c'est une suite plus qu'attachante.

William-Carlier
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs films de 1991, 2022 : Une année cinématographique, Les meilleurs films avec Chow Yun-Fat et Top - Ringo Lam

Créée

le 18 janv. 2022

Critique lue 63 fois

William Carlier

Écrit par

Critique lue 63 fois

D'autres avis sur Prison on Fire II

Prison on Fire II
Arnaud_Mercadie
6

Critique de Prison on Fire II par Dun

Passablement déçu par cette suite, qui se contente, malheureusement, de reproduire les thématiques du premier Prison Fire sans éviter la redite ni la caricature. Si Ringo Lam est toujours doué pour...

Par

le 12 mai 2017

2 j'aime

Prison on Fire II
YasujiroRilke
6

Critique de Prison on Fire II par Yasujirô Rilke

Tout commence avec : "À quoi bon une suite ?" et puis, comme le premier opus, évolue au point de finir par charmer avec 2 séquences très fortes : 1/ celle de la baignade bucolique et 2/ celle du...

le 6 sept. 2022

Prison on Fire II
William-Carlier
8

Relevé de ses coups

Malgré une certaine répétition des passages les plus marquants du premier volet, Prison on Fire II poursuit avec habilité le propos sur la condition du prisonnier, lâché dans la meute, manquant...

le 18 janv. 2022

Du même critique

Frère et sœur
William-Carlier
1

Et... ta mère aussi !

Il n’est jamais agréable de constater le piètre jeu d’un acteur que l’on apprécie, surtout lorsqu’il est dirigé par un auteur. Le film d’Arnaud Desplechin est une souffrance constante, paralysée par...

le 23 mai 2022

30 j'aime

2

Black Panther: Wakanda Forever
William-Carlier
2

Pour les enfants

Il n'était pas possible d'attendre quoi que ce soit de ce deuxième volet du déjà très oubliable Black Panther, pour la simple raison qu'il n'y avait encore rien à ajouter à la matière très fine de...

le 20 nov. 2022

20 j'aime

1

Sans filtre
William-Carlier
8

Shitty Ship

Ruben Östlund ne met pas d’accord son public, qu’il avait un peu offusqué lorsque The Square avait remporté la Palme d’Or. On disait son style irritant, son propos social prétentieux en plus de...

le 29 sept. 2022

19 j'aime