La même recette avec des personnages en plus : les parents des gendres du couple Verneuil. On connaît déjà le couple Koffi, l'acteur Pascal N'Zonzi revenu écarquiller et rouler ses grands yeux ronds comme des boules de billard.
Les parents du juif, ceux du maghrébin et de l'asiatique s'ajoutent à la fête, celle des quarante ans de mariage des parents Verneuil que les quatre filles préparent en secret car c'est une surprise. Évidemment, en plus du sujet abordé sur la vieillesse ça se remet sur la tronche avec les différences de cultures, religions, de sexe.
Les femmes tiennent leurs hommes à la baguette, les envoient paître à leurs préoccupations viriles quand ces derniers se montrent souvent immatures et insupportables dans leurs engueulades. Un passage rafraîchissant du film lorsque on prend compagnie dans le gueuleton de ces dames qui se lâchent positivement.
Ah oui, il y a aussi un teuton amateur d'art qui s'incruste et des tableaux peints par l'épouse névrosée du gendre asiatique qui sont à la limite de créer la nausée. Les Garçons Bouchers auraient aimé en faire leurs pochettes d'album il y a longtemps.
La fin s'enfonce dans du sentiment dégoulinant dès que le papa du gendre maghrébin, pseudo Jimi Hendrix algérien, se met à chanter "Sang Pour Sang", la beauferie variétoche reprise à Johnny Hallyday.
Il est temps que ça s'arrête !