Quatre de l'espionnage par Hunkarbegendi

Quatre de l'espionnage (tout simplement Secret Angent en anglais) est (déjà) le 29è film d'Alfred Hitchcock. Il le sort juste après Les 39 marches et juste avant Sabotage. Comme son titre l'indique, c'est l'adaptation d'un livre d'espionnage.

On simule la mort d'un militaire qui est aussi écrivain (John Gielgud), pour en faire un agent secret et l'envoyer en mission avec un autre agent plutôt assassin (Peter Lorre), et d'une agente (Madeleine Carroll) qui se fera passer pour son épouse. Cependant, ils vont prendre pour cible et éliminer le mauvais homme (Percy Marmont), un vieil allemand qui se trouvait là par hasard avec sa femme (Florence Kahn) et son chien. Ils découvrent plus tard que l'agent ennemi qu'ils devaient éliminer (Robert Young) n'était autre que l'amant de la fausse femme. Au moment où ils s’apprêtent à l'éliminer le train déraille.

Assez rapidement on comprend que nous avons affaire plus à un vaudeville qu'à une histoire d'espionnage à proprement parler, je veux dire une histoire d'espionnage sérieuse. Car en réalité, d'espionnage, vous ne trouverez pas grand chose et serez déçus en voyant ce film. De plus, c'est plutôt sur le registre comique que ce film se déroule, avec un humour de l'époque, un peu daté, et, par exemple, la tirade du général qui répète son nom complet une bonne dizaine de fois dans le film (c'est d'ailleurs à peu près la seule chose qu'il sait dire) non seulement ne fera pas rire, mais lassera rapidement. Quant au suspens, il faudra le chercher dans d'autres œuvres du maître du genre. De plus, je l'ai regardé dans une qualité audio déplorable (a priori il n'a pas été restauré) donc ça a été également un cauchemar pour mes oreilles. Un film qu'il n'est pas indispensable de regarder.