Pour commencer, j'ai été charmé par le générique et par l'ambiance, mais plus le film dure, plus le charme s'efface et finalement, tel le héros, j'avais envie que cela s'arrête. Le film a des qualités évidemment, mais elles sont ténues et, à mes yeux, se résument aux magnifiques passages en animation qui me rappelle celle du conte des trois frères dans Les Reliques de la mort, avec un effet aquarelle et coloré très plaisant. Hélas, ils sont brefs. En effet, ils sont extrêmement secondaires et sont peu à peu évacués. Que reste-t-il alors ? Une réalisation plate et des acteurs moyens, à l'exception de Sigourney Weaver. En parlant des acteurs, je pense que le signe que le film allait à sa mort fut l'apparition à l'écran de Toby Kebbell qui avait grandement participé à l'échec du remake de Ben-Hur en campant un Messala sans charisme et qui ne fait guère mieux ici. Il ne reste alors qu'un message touchant certes, mais qui perd de sa force et de sa légèreté à être systématiquement explicité.
Je suis donc sorti en rêvant à ce qu'aurait été ce film s'il avait été entièrement réalisé en animation et non ce que je craignais à la vue de la bande-annonce : un autre Secret de Térabithia (Gábor Csupó, 2007).