Vous avez envie de voir un film bien glauque, qui vous présente un des aspects de la misère du monde : alors voici Rent-A-Pal.
Ca se passe dans les années 80', et le moins qu'on puisse dire, c'est que l'époque est plutôt bien retranscrite, que ce soit par les décors, les vêtements, les musiques, les cassettes vidéo et même tout simplement le style et le comportement des personnages : on s'y croirait.
L'ambiance, du début à la fin, est plutôt froide, triste et glauque, et à voir le visage de cet anti-héros ainsi que son style, sa dégaine et son mode de vie, ça en devient même limite poisseux.
Bref, il faut être motivé.
Le film est ultra prenant dès le début, on est tout de suite dans l'intrigue, on est pris d'empathie pour le personnage principal et on va suivre sa quête de l'âme soeur, qui va vraiment être parsemée d'embûches, surtout via le fait qu'il vit dans le garage de la maison de sa mère, dont il s'occupe car elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Donc oui, vous l'avez compris, pour lui, la vie n'est pas rose.
C'est ainsi qu'il va nouer une amitié étrange avec un homme filmé en face-cam sur une cassette vidéo. Etrange parce que ce personnage filmé semble par moments répondre en fonction de ce qu'on lui dit. Mais c'est vraiment très subtilement fait.
C'est donc un thriller psychologique, qui pourrait être vu comme une sorte de préquelle au film d'Hitchcock, Psychose, quand on y réfléchit une fois le film terminé (avec des différences tout de même, mais on est dans cette thématique là).