Alors oui, ça ne vole que 20 cm au dessus du sol. Mais ça vole, au moins.
Resident Evil : Apocalypse
L'accident intervenu sous terre dans l'une des bases souterraines de Umbrella Corporation n'a pu être empêché. Le virus a atteint la surface et Alice se réveille une fois encore dans le chaos total...
S'il n'est (heureusement) pas le nanar dont j'avais entendu parler, ce "Resident Evil : Apocalypse" est le moins bon volet de la saga. Le moins bon, certes, mais non dénué de qualité tout de même. Le terrain de jeu est cette fois élargi de façon considérable. Racoon City est désormais le centre du film. Plus grand, certes, mais cela avantage t-il le film ? Non, hélas, car l'atmosphère claustro du premier film n'est plus. Ici, il s'agit d'un volet axé uniquement de nuit, chose qui aurait pu donner au film une vraie sensation de terreur. Mais le réalisateur n'en fait pas grand-chose et préfère jouer à cache-cache avec ses personnages dans les différents bâtiments de la ville. Ce qui au passage n'est pas désagréable, aurait pu donner quelque chose de bien palpitant également. Du coup, on a droit à quelques nouveautés sympathiques mais rien de plus : des enfants infectés, des morts se relevant du cimetière, etc... et un nouveau gros méchant, le Nemesis, tiré du jeu vidéo. La participation de l'homme dans cette catastrophe scientifique, qui provient de Umbrella, est un des seuls intérêts du film, ainsi que sa galerie de personnages, riche bien que peu exploitée. L'ensemble est agréable mais ne fait que reprendre les défauts du premier en les adaptant sans grande saveur dans une nouvelle aire de jeu, sans tenter quoi que ce soit. Reste Milla Jovovich, que je trouve toujours aussi craquante, et des personnages clichés mais sympas comme L.J..
Bref, un second film qui finalement et c'est tant mieux, n'est pas à l'image de son titre. Mais qui ne va pas chercher bien loin non plus...