L'ultime film de la trilogie n'ayant pas vieilli d'un sou

Suite directe du premier opus, Back to the Future Part II fait le choix de jongler entre deux époques et de nous amener de prime abord dans un futur imaginé par son cinéaste en 1989, un futur qui, ironiquement, décrira la sortie d’un nouvel Star Wars en 2015, comme dans notre réalité.

Entre voitures volantes, hoverboards, robots en tout genre, le réalisateur se fait plaisir en imaginant tout un tas de scénarios que l’on ne verra probablement pas se produire avant bien des années. Mais ce 2015, c’est tel qu’il était imaginé, rêvé, en 1985. Le hoverboard sera aussi l’occasion de faire un rappel au premier film et sa scène du skateboard, dont l’issu sera semblablement similaire.

Usant de maquillages en tout genre, nos acteurs favoris incarnent des versions jeunes, adultes et plus âgées de leurs personnages. Cela donne aussi lieu au recours à des effets spéciaux qui n’ont absolument pas vieilli pour mettre en scène les acteurs face a d’autres versions de leurs personnages, comme dans la scène du bar où Marty rencontre son fils, alors que les deux personnages sont interprétés par les mêmes acteurs. Loin des effets numériques modernes dont Hollywood a recours à foison, ce Back to the Future ne laisse pas indifférent.

Le cinéaste, Robert Zemeckis, maîtrise son sujet et se permet de faire de nombreuses piqûres de rappel de son précédent film comme les caméras en plongée derrière Griff, petit-fils de Biff, pour le montrer imposant, scène que l’on avait déjà vu par deux fois dans le premier épisode.

Cette fois, les enjeux sont multiples : de sortir les enfants de Marty d’un mauvais coup les envoyant en prison, on envient à sauver la réalité de 1985, que Biff a altéré, créant une nouvelle réalité, en procurant à son petit fils un album des statistiques de sport jusqu’aux années 2000, afin de le rendre riche.

On a donc droit à de multiples scènes amusantes où le réalisateur joue de ses scènes cultes du premier épisode, en intégrant cette fois le Marty principal du film, faisant tout son possible pour réparer sa réalité. Le tout est parfaitement ficelé et on n’y voit que du feu. J’ai hâte de finir ce marathon avec le troisième film se déroulant dans le Far West, origine de la famille de Biff.