Mouaaaaah ça fait une semaine ou deux ou plus que j’attendais fébrilement la sortie du nouveau Riddick et enfin ! Bon maintenant je peux que pleurer ou retourner le voir tous les jours…
Mais qu’est ce que Riddick ?
C’est un personnage incarné par Vin Diesel pour le film Pitch Black. Pitch Black est un petit film fait avec 24 millions (rien) où des voyageurs de l’espace se crashent sur une planète inhabitée où gravitent trois soleils. Mis à part un vaisseaux en miette, ils ont avec eux un des plus dangereux criminels de l’espace : Richard B. Riddick.
Riddick a une particularité, ses yeux ont été modifiés pour pouvoir voir dans l’obscurité. Cool pour lui car les trois soleils disparaissent derrière un autre satellite et une nuit noire tombe sur la planète. Et avec la nuit des créatures mi-ptérodactyles mi-lézards sortent et dévorent tout sur leurs passages. Ils sont donc obligés de libérer le criminel pour s’en sortir… enfin peut-être.
Ce film est juste ouf. Un peu de suspense, un peu d’action, des sentiments différents des autres films stéréotypés du même genre : ce ne sont pas ceux qui meurent classiquement en premier qui trépassent ici, il n’y pas de bons et de méchants. Puis le personnage même de Riddick vaut à lui seul le film. Il est cinglant et imprévisible, on ne peut pas se fier à lui, tant que vous lui servez à quelque chose il est là mais dans un souffle retourne sa veste car il a pas le temps c’est le antihéros par excellence.
Le deuxième film : les Chroniques de Riddick pousse le budget à 120 millions vu le succès du premier (alors qu’il était interdit pour une partie du public). Là il est cadré pour faire un film tout public et ça se sent. Même si Riddick est toujours égal à lui même, l’histoire devient gentillette. Mais ça ne l’empêche pas de rester un bon film. On découvre plus d’univers : 2-3 planètes dont une prison et plus de personnages. On découvre plus d’intrigue sur la vie passée de Riddick dont on ne sait pas grand chose. On découvre aussi les « gros méchants », des gens qui convertissent à leur idéaux ou tuent. Au moins c’est clair !
Et enfin hier, le 18 septembre 2013, le retour de l’antihéros prodige pour un troisième opus promis aux fans plus méchant et dans la même veine que Pitch Black. Abandonné sur une planète brûlante, il tente de survivre aussi bien que mal. Mais voyant une menace un peu trop compliqué à gérer seul, il fait appel à des mercenaires pour s’enfuir. Ça ressemble beaucoup au premier volet, c’est le retour aux sources enfin pour la deuxième partie du film. La première se concentre sur un Riddick mal en point qui doit redevenir celui qu’il était avant pour survivre. Un beau passage sur la déchéance d’un homme qui avait été increvable. On a le droit à la prestation vraiment bonne de Katee Sackhoff, vu en tant que Starbuck dans la série BattleStar Galatica.
Mais pourquoi j’aime tant ces films ?
C’est vrai que normalement je n’aime pas les mecs baraques et les films improbables (même si de plus en plus ça me plait, faut bien évoluer !). Le personnage principal est une pure merveille scénaristique : le mec insupportable et indomptable qui a un instinct de survie et d’égoïsme plus haut que la moyenne. Ca me plait, ce sont des rôles trop rares. Les héros me sortent par les yeux. Personne n’est tout blanc ou tout noir. Et Riddick le prouve.
La lumière et le décor sont magnifiques. Les décors sont fais mains et sont réels. La plupart du temps les acteurs marchent et jouent dans de vrais décors, c’est plutôt rare ces temps-ci. Merci. La lumière ou les jeux d’ombre sont bien dosés et donnent une très belle atmosphère. Les créatures et l’univers sont riches et intéressants. Même si beaucoup de choses sont des reprises, on sent qu’il y a une volonté de créer en mélangeant pleins d’ambiance en même temps.
Et puis c’est des scénarios fais pour le cinéma et rien que ça, ça marche avec moi. Ce ne sont pas des livres ou des jeux-videos adaptés ! Un mec a tout crée pour le cinéma et ça me manque. Trop souvent ce sont des reprises de choses qui ont déjà marché. Une prise de risque en moins. Vin Diesel et David Twohy, le réalisateur des trois, se donnent beaucoup de mal pour faire vivre leurs projets ; jusqu’à mettre les fonds directement de leur porte-monnaie. Les fans avant tout. Merci !
Donc voilà, thank you Vin, thank you David !
