Pseudo-remake de Pitch Black
Enfin, après 9 années d'attente il était temps que David Twohy et Vin Diesel ressortent leurs savoir-faire en science-fiction.
Mais que vaut ce dernier opus en date de la saga du furien Riddick, et bien ce dernier opus déçoit, sans être nanardesque, Riddick est un film qui baigne dans une inégalité constante, tantôt réussi, tantôt loupé, le dernier film de David Twohy n'est pas très intéressant.
En effet, Riddick est un film qui cherchait a renoué avec Pitch Black et cela se voyait dans la bande-annonce du film qui envoyait du lourd. La baisse du budget rapproche le budget de Riddick à celui de Pitch Black et non des Chroniques de Riddick, ce qui est compréhensible au vu du bon succès de Pitch Black et du flop des Chroniques de Riddick.
Oui, l'on sent que le cahier des charges de Riddick est rempli car il divertit bien, même très bien mais l'on pouvait s'attendre à mieux venant d'un film qui a mis 9 ans à voir le jour. Ici, aucune nouvelle approche de la science-fiction est effectué car le film se contente de recopié bêtement les éléments qui ont fait le succès du premier film de la saga : le coté thriller/survival, mais Riddick reprend deux trois éléments de son prédécesseur sans retrouver une seule once d'originalité sauf pour la première partie du film tout simplement excellente ou l'on retrouve la part animal du furien Riddick, cette partie est de loin la meilleure, par contre la scène exposant la raison pourquoi Riddick a-t-il atterri sur une planète hostile est plutôt bâclé et très vite expédié, cette scène avait un fort potentiel mais malheureusement ce potentiel n'est pas exploité, cette scène montre le personnage de Riddick qui en a un peu marre d'être roi et décide de retrouver son instinct animal mais il se fait abandonner par la troupe qui la fais atterrir sur la le dite planète hostile. Ensuite, après une plongé très réussi dans l'univers d'un Riddick animal contre des monstres, une partie du chat et de la souris nettement moins réussi fait son apparition, ou l'on retrouve deux équipes de chasseurs de primes dont celle du père de Johns, cette partie est au final ennuyante et ne créer jamais la tension, les acteurs ne sont pas convaincants sauf Katee Sackhoff qui elle joue plutôt bien et à l'air de prendre le rôle aux sérieux. Les personnages ainsi que leur psychologie ne sont pas travaillé, seule le chien de l'espace de Riddick est attachant malgré qu'il n'est pas sa place dans un film qui est censé être brutal comme Riddick. Donc, cette partie est la moins réussi.
Mais que vaut la troisième partie ?
Et bien cette troisième partie est inégale comme le film en lui même, en effet, à elle seule elle montre ce qu'est Riddick, un simple produit de divertissement. Alors, cette troisième partie n'est ni réussi ni loupé mais les monstres qui sont très bien faits ne suscite pas de peur sauf au début du film, car, ici, les monstres ne sont pas montré comme un réelle menace car Riddick s'en sort pour les dégommés, il ne font plus ressentir de tension comme dans Pitch Black, mais bon, grâce à une bonne dose d'action, cette troisième partie est divertissante et offre une façon de réinterprété quelque peu le film Pitch Black. Mais ce qui déçoit beaucoup dans ce dernier volet et qu'il n'offre rien à la saga, avec Pitch Black, David Twohy a su suscité la peur et avec les Chroniques de Riddick il a su crée son propre style de space opera sauf que avec Riddick il ne créé rien en particulier sauf un divertissement d'action.
En conclusion, Riddick est doté d'une première partie excellente, d'une deuxième ennuyeuse et d'une troisième plus ou moins réussi mais rythmé, mais Riddick se rattrape avec de très bon effets spéciaux qui donne une sorte de relief supplémentaire à l'action.