L'art et l'amour
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Parmi les biographies musicales « The Glenn Miller Story » se distingue par un scénario qui ne repose pas que sur des numéros musicaux et par la qualité de la réalisation. La construction du récit est remarquable, jusqu’au final émotionnellement très prenant. La direction d’acteur de Mann est une fois de plus étonnante de justesse par une précision de tous les instants avec, cerise sur le gâteau, une complémentarité aussi lumineuse que fusionnelle entre James Stewart et June Allyson. James Stewart, un des plus grands acteurs de l’histoire du cinéma, est parfait dans ce rôle très éloigné des cow-boys tourmentés du réalisateur ou des névrosés d’Alfred Hitchcock. Formidable de nuance et de sensibilité, June Allyson dans un rôle féminin ambitieusement écrit (cela change des biopics habituels où la ou le partenaire sont au mieux des faire-valoir, au pire des bouche-trous) est la co-star du film. « Romance inachevée » (le titre français) bénéficie également d’un visuel remarquable de William H. Daniels qui magnifie les mouvements de caméra pointus voulus par Mann, qui passent de mouvements d’ensemble à la lecture de l’émotion sur les visages dans les gros plans. Malheureusement je n’adhère pas aux orchestrations et arrangements sirupeux, « bien pour danser », de Glenn Miller. Ils sont même un contre sens dans l’histoire du jazz, enlevant tout côté incandescent pour servir une agréable soupe bien tiède, sans trop de saveur ni aspérité. Preuves en est lorsque le réalisateur fait monter la température à ébullition dans un boeuf sur « Bassin Street Blues » qui rassemble, excusez du peu, Louis Armstrong Gene Krupa et Cozy Cole. A signaler aussi la dernière apparition de Frances Langford qui est également, dans un autre style, un grand moment musical. Ma note reflète uniquement la qualité du film auquel seul un montage un peu relâché peut être reproché.
Créée
le 1 août 2022
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