Romance irlandaise
Romance irlandaise

Téléfilm de Kevin Connor (2012)

Le charme de « Romance irlandaise », outre le tournage en décors réels en Irlande (bien que le village soit fictif, l’œuvre fut tournée réellement dans un petit village irlandais), c’est justement que ça n’as aucune prétention : c’est léger, très léger, il n’y a presque aucun événement dramatique, les rebondissements sont là, mais sans véritable répercussions, car ils sont arrangés en deux coups de cuillères à pot (voir les séquences où le contact de Michael en bave (à cause des Leprechauns ?)), et surtout Adrian Pasdar (parfaitement doublé en version française par Jean-Pierre Michael dont la voix joviale colle parfaitement à l’œuvre et le comédien avait déjà doublé Pasdar dans « Mysterious ways »)), dans un rôle comique.
L’acteur, qu’on voit d’habitude dans des rôles très sombres : de politiciens, policiers ou général (comme dans « Agents of Shield »), joue un contre-emploi fameux : il est hilarant. Le voir tenter de manger du boudin noir est merveilleusement drôle : Adrian Pasdar, sans un mot, est vraiment super expressif et on le sent sincère. Une partition humoristique agréablement surprenante et prouvant que vraiment Pasdar sait tout jouer. Il donne vraiment de son énergie dans ce téléfilm, il est parfait.
Bien sur dans ce genre de téléfilms, les acteurs sont aussi interchangeables que les intrigues, mais vraiment Adrian Pasdar fait bien le boulot. Les autres interprètes, à commencer par la charmante Amy Huberman, tous et toutes réellement irlandais et irlandaises (contrairement à Pasdar, qui, comme son personnage est américain), avec qui il est au diapason.
Et une charmante galerie de personnages. « Romance irlandaise » passionne, le rythme est très rapide : une seule scène, juste après les plans du générique sur New York, permet d’envoyer Michael en Irlande, ici pas de quiproquo (contrairement à « Bienvenue chez les ch’tis »). Il faut donc bien suivre et bien écouter les dialogues. On devine déjà ce qui va se passer : le héros va tomber amoureux et réciproquement de la jeune femme avec qui il est censé être en conflit, et avec du bol, attention spoilers, restera là bas. Le téléfilm ne cherche aucune justification, le scénario ne donne pratiquement aucune complications aux personnages. C’est léger, très léger.
Et c’est peut être au fond, cela, le Vrai charme de ce téléfilm : une œuvre aussi légère, qui prends pas la tête, une histoire à l’eau de rose : cela fait du bien.
En tout cas, moi, pendant une heure et demie, j’ai pratiquement oublié toutes mes pensées, tout mes soucis. Il m’est arrivé de penser à mes soucis, mais en quelques secondes, j’étais de nouveau absorbé par le téléfilm. Et faut le faire.

Derrick528
6
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le 6 août 2021

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