8
Ce réal qui leurre...
Sur le papier, Schizophrenia avait tout pour sentir la bobine casse gueule : son sujet, une voix off, son affiche, la traduction de son titre en français ; et surtout une réputation de film...
le 3 mai 2013
52 j'aime
11
Quelque part entre "Seven" et "Derrick"
Qu'est-ce qui fait l'intérêt d'un tel film parmi la ribambelles de ceux consacrés aux tueurs en série ?
Son approche réaliste de la psychologie du tueur. Ici on ne suit pas une enquête policière, on ne cherche pas à savoir si, ou comment, les victimes vont s'en tirer. Non : on partage sans recul, de manière froide et clinique, la folie d'un homme. Il est le seul narrateur, on entend ses pensées du début à la fin : ses fantasmes de meurtres, idéalisés, et la piteuse et decevante réalisation de ceux-ci, ses frustrations et ses justifications, son excitation et sa panique.
La réalisation est au diapason : la caméra ne lâche jamais notre homme, et use d'effets qui accompagnent et accentuent intelligemment l'état d'esprit du tueur : plongées, contre-plongées, caméra assujettie.
Bref des indéniables bonnes idées, néanmoins je suis un peu déçu, j'ai trouvé ça intéressant, mais ni fascinant ni bouleversant. Et puis l'esthétique de téléfilm allemand voilà quoi...
Son approche réaliste de la psychologie du tueur. Ici on ne suit pas une enquête policière, on ne cherche pas à savoir si, ou comment, les victimes vont s'en tirer. Non : on partage sans recul, de manière froide et clinique, la folie d'un homme. Il est le seul narrateur, on entend ses pensées du début à la fin : ses fantasmes de meurtres, idéalisés, et la piteuse et decevante réalisation de ceux-ci, ses frustrations et ses justifications, son excitation et sa panique.
La réalisation est au diapason : la caméra ne lâche jamais notre homme, et use d'effets qui accompagnent et accentuent intelligemment l'état d'esprit du tueur : plongées, contre-plongées, caméra assujettie.
Bref des indéniables bonnes idées, néanmoins je suis un peu déçu, j'ai trouvé ça intéressant, mais ni fascinant ni bouleversant. Et puis l'esthétique de téléfilm allemand voilà quoi...
5
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le 1 juil. 2013
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3 commentaires
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