Scott Pilgrim, c'est le type de film qui mélange tous les genres possibles :
• Tout d'abord, le jeu vidéo. Avant même que le film commence, le générique d'Universal est pixelisé accompagné d'un son digne de nos vieilles bornes arcade. Cet esprit se poursuit tout au long de l'histoire (la barre de pipi), va jusqu'à s'inscrire dans le scénario (le pouvoir de l'amour +300 force), et sert même jusqu'au dénouement de l'intrigue.
• Ensuite, l'art de la BD. Dans quasiment chaque scène, l'on a soit des grosses onomatopées écrites avec les gras caractères que l'on aime, soit une voix off qui fait office de cartouche ("Et ainsi, elle s'en alla").
• Enfin, la musique. Bien qu'elle ne soit aussi bien exprimé que les deux genres ci-dessus, Scott et son groupe suivent dans tous le scénario, et servent aux intrigues (la battle).


Voilà pourquoi ce film est très bon et qu'il mérite au moins un 7. Alors pourquoi j'ai mis 9 ? Parce que je n'ai pas encore terminé lister tous les arguments en faveur de ce film !
Le film commence sur me quotidien de Scott : l'annonce d'une nouvelle relation amoureuse avec quelqu'un qu'il a rencontré sur Internet, et c'est parti pour une avalanche de clichés sur l'ado et son petit monde : le repère réservé aux garçons...

Et d'un coup, la rencontre avec Ramona, et qu'il va tenter de séduire avec une méthode bien particulière (sachant qu'il est toujours avec la fille dont on parlait précédemment), et il réussit, et c'est la belle vie...

Mais un jour, le premier des 7 ex maléfiques arriva. Et tout devient littéralement n'importe quoi, tant l'imagination du réalisateur est sans limite (je n'ai pas lu les comics, et que c'était une adaptation libre, donc on va dire que ce sont les idées de Wright, ce qui est totalement possible), bienvenue dans cet univers déjanté ! Mention spéciale pour la police vegan, (la meilleur police qui soit) et bien sûr au terrible pouvoir des vegans !


Encore un autre chef d'oeuvre de notre bon ami Edgar Wright, ce film est sans aucun doute l'un des plus inventifs, en mélangeant tous les arts possibles, de son répertoire. Dommage, qu'il fût une catastrophe financière, au vu du peu de distribution auquel on a eu droit en France (et ailleurs d'ailleurs aussi).

Je tiens à préciser que ma culture jeu vidéo et manga est quasiment inexistante, et que j'ai dû passer à côté de la totalité des références de ces domaines. Connaissant Wright, cela m'étonnerai de sa part.

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le 16 avr. 2016

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