Claque positive

J'ai était voir le dernier opus de la franchise Scream - Scream VI. Je dois dire que j'ai été agréablement surpris par la façon dont les cinéastes ont réussi à insuffler une nouvelle vie à la série d'horreur classique.

L'intrigue de Scream VI reprend là où le film précédent s'était arrêté, la ville de Woodsboro étant toujours sous le choc des meurtres commis par le tueur de Ghostface. Mais il s'étend puisque le meurtrier va contrairement aux autres opus opérer dans la ville de New York. Le film suit une nouvelle génération d'adolescents qui deviennent les cibles du tueur masqué, alors qu'ils tentent de percer le mystère de leur identité et d'empêcher les meurtres de continuer.

L'un des aspects les plus forts de Scream VI est ses thèmes et son ton. Le film joue intelligemment avec les attentes du public et subvertit bon nombre des tropes d'horreur traditionnels.

Le jeu d'acteur et les personnages de Scream VI sont également impressionnants. Le nouveau casting d'adolescents est charismatique et relatable, et les personnages qui reviennent des films précédents sont toujours aussi attachants. La mise en scène est de premier ordre, avec des scènes pleines de suspense conçues de manière experte pour garder le public en haleine.

La partition et la cinématographie sont également remarquables, avec la musique obsédante du talentueux compositeur Brian Tyler ajoutant à la tension et les visuels élégants du directeur de la photographie Brett Jutkiewicz, qui avait fait Scream 5 ou Destination finale 4 entre autres.

La conception de la production, les effets spéciaux, le montage et le rythme sont également excellents. Les tueries sont créatives et horribles, et le rythme est serré, ne s'arrêtant jamais jusqu'à la torsion finale.

Dans l'ensemble, Scream VI parvient à honorer l'héritage de l'original tout en offrant quelque chose de frais et de nouveau.

Un petit bémol que je doit tout de même posé est la largesse des acteurs à supporter autant de coup de couteau ou tir de pistolet. C'est incroyable comme pour tuer un des personnages, il faut presque déployer un arsenal digne de Jhon Wick.

Ce petit à côté enlève une grosse partie d'efficacité et de réalisme à la franchise. Dommage car ils ont réussis encore la pari de nous étonner et de prouver que Scream pouvait encore s'inventer.