Gentille petite chronique qui vaut surtout pour sa peinture nuancée de personnages essentiellement féminins. Jeu robotique et lourd.


Tout repose en fait sur le scénario, c’est d’ailleurs foutrement bavard malgré la lenteur et les… longueurs (d’un film de plus de cinq heures). Son auteur doit apprécier ce qui en a été fait de la part de ses promoteurs français qui, certes peuvent avoir le mérite de programmer (à l’aveugle…, apprend-on) une œuvre sans grande originalité ni réel génie, mais qui s’autorisent surtout de le massacrer en en faisant une publicité ridicule et en rien conforme au produit. Nouvelle preuve que le cinéma japonais n’a pas grand-chose à proposer depuis des années. C’est en effet très télévisuel (les cinq heures en question sont proposées sous forme d’épisodes), et aurait mérité de ne pas de sortir de ce cadre. Il n’y a rien de particulièrement cinématographique là-dedans.


Le pire des massacres du film étant ce découpage idiot et artificiel qui ne le sert absolument pas.


Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers


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Limguela_Raume
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le 3 janv. 2019

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Limguela_Raume

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