Le propos du film est assez bien résumé par la réalisatrice, dans le texte présent ici. Mais celui-ci oublie l'essentiel ; les traces laissées par la guerre, dans un pays qui demeure une poudrière .
Danielle Arbid interroge toutes sortes de personnes, de tous les bords, d'un ministre à des "anonymes". Un truc symptomatique, c'est quand elle interroge les gens à propos de l'édification d'un mémorial (statue, stèle, plaque peu importe) à toutes les victimes (civils et combattants, tous bords confondus) : tout le monde se défile, ou fait celui qui ne comprend pas la question.
A part ça (particulier au Liban), je pense que ce film aurait pu être réalisé dans des bien des endroits, lors de l'immédiat après-guerre. Il a une portée plus universelle que le propos de départ pourrait le laisser penser .