C'est un ensemble de courts-métrages (argentins ?) de bien piètres qualités... Les acteurs n'ont souvent pas de charisme, sont souvent peu crédibles (ils jouent à peine). Il n'y a pas de dialogue (sauf dans le 3ème CM). Les scènces sont peu vraisemblables ou alors complètement ridicules : par exemple, dans le 4ème CM, un "malade" (il a un plâtre et une blouse d'hôpital) est lavé par un aide soignant peu ragoûtant à moustache (et il faut le dire, car c'est important, des lunettes cassées). Donc il le frotte, etc. Mais bon, il ne se passe rien. Pas de carresse, pas de bite qui bande, pas de parole, rien du tout. Je ne dis pas qu'il doit y avoir du sexe. Seulement, au moins qu'il se passe quelque chose, un truc, une réaction, au lieu de seulement laisser filer cette sensation apparemmeny dérangeante. Le type aurait pu prendre sa main avec celle qui lui reste de valide. Il aurait pu lui dire un truc. Mais non. Rien, nada. Pareil, dans le 2ème CM, (après la scène la plus banale du "cousin" qui sort de la piscine), ce fameux cousin ambigü se fout à poil devant le pauvre et malheureux type (peut-être en manque d'affection ou de sexe, on ne sait pas, il ne dit rien, bordel !), et ce dernier, il ne dit rien, alors qu'il semble être gêné. Bref, tout ça c'est vraiment mou mou mou. Le 1er CM est d'une niaiserie absolue : un jeune ado moche fantasme sur un tatoueur, qui véritablement ne semble rien éprouver pour lui. Bon ben, une fois n'est pas coutume, il ne se passe rien. Le jeune offre un pauvre bracelet dégoûtant avec le nom de l'autre, et après un quiproquo entre les deux, il fuit.

Personnellement, je ne vois pas bien l'intérêt de présenter l'évitement au cinéma... Ça ne me paraît pas très adapté comme média...

Heureusement, le 3ème CM donc, relève un peu l'ensemble : deux amis discutent de manière intime : l'un raconte ses problèmes de sexe avec sa copine, alors l'autre en profite pour essayer de lui montrer comment bien s'y prendre... Mais là il y a des semblants de vrais dialogues, des répliques, des gestes, de l'humour,... De la vie, quoi. Et j'ai presque envie d'y croire, cette fois !
J'aime bien aussi celui avec l'histoire de la douche, qui se distingue aussi des autres.
Qüentito
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le 6 févr. 2014

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