Un corbeau, un chauve, un crapaud et une hache. Ah oui, et la brume.

L'histoire de deux jeunes randonneurs (Jake Muxworthy et Karina Testa) qui tombent l'un sur l'autre dans la forêt, poursuivis par deux chasseurs hystériques accompagnés par un fidèle toutou (dont les performances théâtrales sont sans doute meilleures que celles de ses maîtres...). Les deux jeunes se perdent dans une zone de la forêt en mode "malédiction à partir de ce point-ci", en voulant échapper aux deux fous de la gâchette...
Je suis tombée sur ce film par erreur, et à bien y réfléchir on ne peut tomber dessus que par erreur. Pensant regarder Shadow Dancer et m'apercevant que c'est en fait Shadow tout court que je visualisais, j'ai réalisé à quel point la nuance fait toute la différence.
Les performances sont médiocres, les plans sont pas top, le maquillage .. mon dieu, le maquillage : même les plaies sont invraisemblables. Tout ce chiqué ne laisse pas tellement indifférent.
Divergeront les avis, le mien est blasé avant même d'arriver à la fin.
Mais téméraire, j'ai poursuivi le film. Long au démarrage, l'apéro dure le tiers du film, des plombes à se rencontrer, des plombes à rechercher le chien (paix à son âme) et BIM. Le sordide démarre, sans grande conviction et à multiples reprises cassés par les failles du scénario qui s'appuie sur des techniques à la limite de l'obsolète, du vu et revu. (Sérieusement, un corbeau et de la brume... pour un thriller ? Comme c'est original.) Cela dit, les plans de paysages embrumés sont les seuls qui m'aient plu. Baste, je ne vais pas plus épiloguer, je dirais simplement que le fait que ne pas voir ce long-métrage n'est pas une grande perte, ce serait même une économie de pop-corn ou de cacahuètes. De toute manière, le typique psychopathe sado-maso caché dans sa forêt hanté vous couperait l'appétit dès les premières scènes de tortures : violences gratuites et scènes farfelues de gloutonneries pathologiques qui cependant réveillent de jolies performances de la part de quelques rares acteurs... Pour rien au monde je ne lécherais un crapaud, alors par égard pour le comédien je tire ma révérence. Au final : surprise surprise, tout cela n'était que les inventions du héro, quel fifou celui-là.
En résumé, pour les fans de rares scènes de tortures sanglantes, moches et sans intérêt aucun, ce film est fait pour vous.
AnaelleT
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le 4 août 2013

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AnaelleT

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