Oikawa s'outra.

Bon j'ai tenu quarante minutes avant de sauter jusqu'au dernier chapitre.

D'entrée de jeu c'est tout simple de reconnaître les personnages principaux: dans une classe où tout les élèves ont huit ans ils en ont seize et les bureaux sont vingt fois trop petits pour eux. Par contre pour différencier les jeunes filles entre elles alors là c'est une autre paire de manches, heureusement ils n'ont pas respecté le style capillaire qu'elles arboraient dans l'anime, c'est déjà plus crédible, mais de là à les faire devenir toutes brunes, moyen, hein...

Et puis c'est un drama pour ados japonaises, donc l'acteur principal est à trucider et les jeunes filles sont toutes plus mauvaises les unes que les autres. Les décors font hyper cheap (la décharge ressemble d'avantage à un campement de manouches) avec un filtre jaune hideux pour imiter l'éclairage du coucher de soleil alors que le journaliste allume une cigarette juste pour pointer le paysage avec avant de la jeter au loin d'une pichenette, et ça essaie de reprendre des effets comiques de mangas à base d'effets de montage qui tombent à plat bref tout ce que je déteste dans ce genre de productions qui durent en plus des plombes. Même les scènes horrifiques sont sans intérêt, à part un biscuit piégé qui force le sourire...

Et puis j'aime beaucoup l'anime dont il est tiré (une espèce de conte horrifique un peu bis, très sympa), donc l'unique intérêt que j'ai vu à cette mauvaise adaptation téléfilmesque c'est l'appel de la thune. Bref autant découvrir l'anime original (ou au moins la première histoire), que je vais revoir de ce pas.

C'est vrai qu'avec ça elles ont de quoi chialer leur mère les cigales.