Skin Game
7.2
Skin Game

Film de Paul Bogart (1971)

Je veux essayer de parler de ce film, sans trop le faire souffrir de sa comparaison évidente avec Django Unchained


L'un des principaux problème du film, c'est peut-être sa mise en scène, assez plate, sans rien de notable... Disons qu'elle est à l'utile, on montre ce qu'il faut montrer, parce que dans la scène ça fait sens... Jamais la mise en scène ne parle au spectateur pour sous-entendre quelque chose, ce qui est assez décevant et problématique, puisque le film se base uniquement sur son histoire et sur l'alchimie entre les personnages pour faire sa qualité.


Je m'ennuyais avant de lancer le film, et il m'a distrait, c'était sympa. Le concept de faire semblant de vendre son meilleur pote, parce qu'il est noir, est la singularité du film (je ne crois pas avoir vu cela avant...) s'en suivent des péripéties qui se voient venir à des années lumières...


En 5 minutes je savais qu'il serait vendu et pris au piège, et libéré


Alors, cependant, le film est suffisamment court pour ne pas sembler trop long, il ne cherche qu'à aller droit au but pour raconter sa petite histoire... Donc il remplit son rôle de divertissement sans être bête, mais encore moins intelligent.


Peut-être qu'il aurait fallu construire les séquences autrement, mais la plupart fonctionnent, celles des ventes, sont drôle, surtout lorsqu'elles se répètent, donnent l'impression que le personnage du blanc se rapproche de celle du mendiant qui répète la même chose inlassablement pour récupérer trop peu... Toutefois lorsqu'à la fin, il joue différents rôles, d'officier, pasteur etc... On nous propose un autre aspect du personnage et de ses capacités à être un peu filou, ça m'a pas déplu, c'est simple, mais pas déplaisant...


Par contre oui, c'est pas Christopher Waltz, c'est pas Jamie Foxx, le film de Tarantino fait tout en mieux, la violence, les dialogues, les situations...


Heureusement, on croit à cette complicité entre les deux amis, on accepte de croire à la sympathie de la femme qui les rejoints entre temps... Tout est gros et forcé, mais pas assez pour ne pas y croire.


C'est un film intéressant à voir déjà parce que méconnu, et ensuite pour tous les rapprochements que l'on peut faire avec le Tarantino. Pas 3 pattes cassées à un canard, pas au mieux dans son époque (surtout comparé à Leone, Ford etc...)


6... J'aurai pu mettre 5 ou 4, mon ressenti personnel et le plaisir pris devant le visionnage, dépassent le jugement subectivo-objectif que je pourrai avoir.


PS : C'est l'affiche qui m'a donné envie de voir le film, très simple, esthétique, et aussi drôle, avouons le.

Cataplasme
6
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le 16 nov. 2021

Critique lue 128 fois

Théo M

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