Le meilleur de Ran Masaki

Les amateurs des classiques Pinku SM avec cordes, fouets, lavement, uro, collier à chien avec chaîne et autres suspensions devraient apprécier l’arsenal même si on garde le sentiment de déjà vu (là, là et là). L’angle de vue de Shôgorô Nishimura est toujours porté sur l’humiliation du fait du regard des autres. L’histoire de Dan Oniroku est comme d’habitude primaire : à force d’être labourée, la femme finit par apprécier le labourage. On regrettera que le film ne conçoive que l’humiliation du côté féminin alors qu’il avait l’occasion de faire coup double. Mais le garçonnet (l’intéressant Ryûichi Yabuki dont ce fut la seule apparition) s’il subit quelques petits coups de fouets a pour principale punition d’enculer sa sœur. L’inceste frère-sœur est d’ailleurs la seule originalité de ce pinku SM si on excepte la virée finale et burlesque en bord de mer.
L’image est propre, le montage vif, bref, c’est propre cinématographiquement. Le scénario de Shûji Kataoka est classique : présentation et mise en place du piège, grosse séquence de maltraitance et pirouette finale. Côté actrices, Ran Masaki fait le job, ni plus,ni moins, Izumi Shima est un peu meilleure que d’habitude, Rena Kuroki (10 films) mérite confirmation.
Snake and Whip de Shôgorô Nishimura est un pinku SM classique correctement filmé mais sans surprise ce qui en limite l’intérêt.