Trop de messages tuent le message
Riches en intrigues, à tel point que l'on ne saurait distinguer clairement la principale:
- l'intrigue amoureuse entre Varinia et Spartacus?
- le combat de Spartacus pour la liberté des esclaves?
- ou le combat sous-jacent et intestinal entre oligarchie et démocratie à Rome?
Toutefois la contrainte créative, puisque le sujet lui a été imposé, n'a pas libéré Kubrick. Certains décors, ressemblant à de mauvaises constructions lego, ne sont pas dignes de son talent. Les plans sont variés et l'on se demande parfois pourquoi sur certains d'entre eux il place Varinia, notamment alors qu'elle porte le bébé, en centre gauche quand la norme artistique aurait voulu l'inverse.
Un réussite dans la scène du combat, la séquence comportant les flammes est très réussie.
Dommages que l'on doivent aussi remarquer les anachronismes (habitations, lampes, style de vie moyen-âgeux, et réflexion Augustienne)
A retenir également la profusion d'enseignements sur la démocratie, distillés en pleine chasse aux sorcières, et qui résonne encore aujourd'hui. Une question pourtant: trop de messages ont-t-il tué Le Message?
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