VOUS N’AVEZ JAMAIS VU PAREILLE CHOSE
Un film fun, édulcoré, rythmé en feux d’artifice sur de la trap ou bien l’OST de Daniel Pemberton (King Arthur), toujours ultra-stimulant, nous emportant dans un tourbillon qui nous explose la rétine, dans le meilleur des sens. Sérieusement, Sony a frappé plus que fort, il a brisé le continuum espace-temps, a traversé les codes et s’approprie un univers hybride, entre racines, codes du passé et un futur brillant de créativité et d’imagination. C’en est presque frustrant d’intelligence.
SÉRIEUX, MATURE, LOURD DE SENS
Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, mais avec de plus grands enjeux. Il faut remettre dans le contexte ce film avec un passé mi-figue mi-raisin (Trilogie de Sam Raimi sous Marvel), les deux très (trop) réchauffés mais sympathiques Amazing Spider-man (Sous Sony) et le dernier du lot: Spider-man Homecoming (Marvel) que j’ai trouvé trop simple, parfois niais.
Ce dernier volume est exceptionnel, déjà en tant que Spider-man, mais également dans le respect des tons de son héritage diversifié des comics, du traitement des personnages, du scénario, de l’humour, et de l’audace.
Comme un renouveau, un premier saut dans le vide pour s’affranchir de ce qui a été fait précédemment, Spider-man – Into the Spider-Verse (titre français générique tout pourri: New Generation) est un pur plaisir jubilatoire pour tous, et est un instant « classic ».
JE NE SAIS PAS SI VOUS VOYEZ L’IMPORTANCE
C’est une renaissance, c’est le futur, un film totalement meta qui deviendra une pépite intemporelle, un joyau unique et intouchable. Ou bien demeurer l’aube d’une nouvelle vague de films d’animation, comprenant les rouages d’un bon long-métrage, pouvant plaire au plus grand nombre: par son intelligence et son innovation de la 3D en rendu 2D, tordant nos attentes de spectateurs ainsi que notre regard sur les héros. Le tout nous réservant une montagne de surprises.
A VOIR AB-SO-LU-MENT
En raison de son ingéniosité à dépasser mes attentes, et, sans trop m’avancer, celles de la plupart d’entre nous, d’une histoire brillante, fluide, crédible, servie par de superbes dialogues oscillant joutes verbales, punchlines, dialogues tantôt drôle, tantôt émouvant..
Jamais il n’a été aussi jouissif de voir un film d’animation sur très grand écran, d’être plié de rire ou haletant, accroché aux fins films qui vont, sûrement, devenir une toile dépeignant un héritage assumé, une relève assurée. Il s’octroie le droit d’entrer au panthéon autoproclamé des Wall-E, Indestructibles, Shrek 1 et 2, Chicken Run...