La promo de Spring Breakers, qu'est-ce que c'était en bref?
Quatre nanas, dont deux incarnées par des princesses Disney "new generation", qui partent faire la fête et jouer les gangsters en Floride aux côtés d'un rasta bling bling, le tout sur une bande-son signée Skrillex.

La première impression que nous donnaient les différents spots et trailers était qu'il s'agissait d'une sorte de film casual destiné aux jeunes ados en manque de sensations fortes, qui n'en ont pas dans leurs frocs et qui compenseraient par la vision de ce dernier.

Mais ce n'est pas du tout le cas.

Durant les 20-30 premières minutes, nos impressions sont volontairement confirmées jusqu'au moment où nos protagonistes se font coffrer par la police (là, l'atmosphère change tout de suite) et que leur caution soit ensuite payée par un certain Al alias "Alien" incarné à merveille par James Franco.

Ce personnage porte parfaitement son nom: il débarque d'ailleurs, il est étrange et il est un des réels points forts du film, totalement bargeot et inquiétant. Capable de vanter ses armes à feu dans un premier temps et dans la minute qui suit nous jouer du Britney Spears au piano.

À partir de son apparition, tout part en vrille, fini le Spring Break de rêve promis par la bande-annonce.

Extrêmement bien travaillé au niveau de la mise en scène: éclairages fluos multi-colores, des néons partout...
Un montage eoriginal; des scènes inter-coupées, des flashforwards constants, le tout filmé en caméra portée presque tout le temps.

Spring Breakers est un cocktail d'un peu tout et n'importe quoi, on choisit de prendre des actrices estampillées Disney ainsi que des éléments jugés mainstream et on mélange le tout à ce qui fait de certains longs-métrages ce qu'on appelle "un film d'auteur". On y ajoute un peu de sauce série Z et le tour est joué. Une vraie connerie, sous forme de poésie noire.

Pour conclure et ne pas en dire plus, Spring Breakers est un film qui vaut le détour.
Qui peut-être essaie même de faire une critique de la société après analyse de certains points.
On cherche tous à s'évader du monde réel, à faire un break, à "appuyer sur pause"... le terme Spring Break est tellement répété que ça en devient presque une maxime.

Si vous êtes toujours méfiants à l'idée de vous embarquer dans cet étrange voyage, dites-vous que ça ne dure qu'environ 1h30 et que vous pourrez en discuter lors d'un apéro bobo en affirmant avec certitude qu'il ne faut pas se fier aux apparences.

"Spring Break pour la vie!"
ToniStark
8
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le 28 sept. 2013

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Toni

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