Bon. J'arrête pas de faire des critiques de choses que j'adore, essayons de renverser la vapeur et de parler un peu d'autres œuvres aux qualités plus obscures.

Je suis un grand fan de Star Wars (comme environ 6 milliards d'humains), si j'adore la première trilogie, j'ai aussi bien apprécié La Menace Fantôme, notamment pour ses effets spéciaux hallucinants et son combat final dantesque.

C'est avec ces souvenirs en tête que je serai allé deux fois (oui, deux) voir L'Attaque des Clowns (pardon, elle était facile, la Force n'est pas avec moi), enfermé dans mon amour aveugle pour une saga dont je n'ai mesuré le déclin qu'à la sortie en dvd de ce même opus.

Je ne vais pas vous faire un résumé de la bête, mais juste me concentrer sur ce qui va et ne va pas. Alors, dans ce qui va... Euh... Ben... Comment dire... Ah mais si, il y a... Non. Non, même pas. Ou alors, il y a... Mouais bof.

Roooooh, bon d'accord, j'ai quand même mis 4, c'est bien qu'il y a un ou deux éléments à sauver. Bon, en tant que grand mordu de la Force, drogué, tout ça, j'ai été au comble du ravissement quand j'ai vu Yoda se battre ENFIN. On comprend tout de suite où sont passés les 800 et quelques années d'entraînement, tiens.
Sinon, Mace Windu, il a la classe avec son sabre violet. Et Drac... Sarouma... Le Comte Dooku, il gère un peu aussi.

Ajoutons Obi-Wan et puis voilà les points forts du film (outre les effets spéciaux) qui sont donc juste concentré dans - je résume - les charismes d'un sabre d'une couleur originale, une bille de flipper verte et deux barbus.

Passons donc à tout le reste qu'on pourrait finalement résumer en trois mots : Padmé et Anakin.

La première est déjà bonne à baffer depuis l'épisode précédent, entre ses boucliers humains, ses contradictions diverses et variées et le fait qu'elle s'amourache (magiiiiie) d'Anakin qui est juste un petit con.

Petit con atteint du même mal que Jar Jar Binks : on lui dit de faire un truc, il fait exactement l'inverse. Ça crée donc des situations cocasses à base de Maman retrouvée morte sur Tatooine, emprisonnement suivi d'une exécution (qui tombe à l'eau, hélas)... Anakin, entraîné depuis dix ans par les Jedi, oublie tous les beaux principes inculqués jusque là dès qu'il revoit Padmé pour la première fois depuis la bataille de Naboo. Cohérence, bonjour.
Notre brave ado, après avoir appris l'obéissance, le respect, la maîtrise de soi, ne peut même pas s'empêcher de contredire son maître devant Padmé pour faire le paon.

Bref, je vous passe les détails, une romance à la con dont tout le monde se fout, un pic-nic dans l'herbe où Anakin dit que finalement un despote, ça serait pas si mal (oooouh, clin d'oeil, clin d'oeil, je vous rappelle que je vais devenir Dark Vador dans le prochain épisode !), des scènes d'action plus que médiocre, surtout sans la présence de Dark Maul, et surtout des situations qui sont là "parce que".

Obi-Wan, jedi parmi les plus puissants, n'arrive pas à arrêter Jango Fett? Parce que.

Jango Fett, chasseur de prime, tireur d'élite, combattant mandalorien de renom, vient affronter Mace "Fucking Snakes" Windu (le meilleur bretteur jedi du moment) au CORPS-A-CORPS pour se faire d'autant plus dégommer la gueule? Parce que.

Yoda, jedi depuis pas loin de 900 ans, n'arrive pas à décalquer Dooku (qui n'est qu'un humain, merde) juste avec son orteil? Parce que.

Anakin qui ne voit pas les manigances de Palpatine? Parce que.

Moi, j'dis, un bon coup de sabre laser bien placé aurait arrangé un certain nombre de choses. Viens par là, George...

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le 26 août 2011

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Owl

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