Pop pourrie

L'ascension de ce skywalker annonce sans nul doute le déclin de son réalisateur tant ce nouvel épisode se résigne à gaver les fans biberonnés par la saga.

Impossible de le nier, nous subissons sur deux heures, une accumulation de pastilles, de fans films et autre fan art pouvant servir de fond d'écran le tout lié par un fil rouge dont la cohérence ne s'appuie que sur un besoin d'assouvir le fantasme des puristes qui depuis des années rêvent de séquences et d'images que la première trilogie avait jusque là servi de catalyseur.

A ce stade, les enjeux du films, des personnages et des séquences se limitent uniquement à surligner les intentions que l'épisode 7 avait déjà lourdement déployé. La dernière demi heure achève toute attente de créativité lorsqu'elle se permet une relecture du final de l'épisode 6 ou la cohérence est sacrifiée sur l'autel de la symbolisation indigeste et de l'hommage tellement maladroit et dépourvue de vision qu'il en devient rageant.

Ce patchwork d'images aux cahier des charges digne d'une campagne pub est pire qu'un aveux d'echec, il annonce ouvertement tout abandon d'évolution et de réappropriation. Abrams pense probablement avoir fait son star wars mais ce dernier aura juste réussit à prouver son incapacite à outrepasser le matériau qu'il traite et son film n'est rien d'autre qu'un film nécessaire à clore ne trilogie.