Pari gagné.

Street Fighter : La Légende de Chun-Li, ou comment faire pire que ce qui a déjà été fait. Ou comment prendre de bon ingrédients et en faire un plat insipide:

- Neal Macdonough en Bison? Pourquoi pas, il a un regard et un sourire qui pourraient en dire long... Avec un peu d'effort... Oui, mais ce sera un homme d'affaires en costard, blond, barbu et qui veut faire dans l'immobilier, là où il volait du poisson quand il était petit. Point positif: il se bat tout de même, à la fin. Si, c'est un point positif.
- Le regretté Mickael Clarke Duncan en Balrog? Sympa! Mais donnons-lui un lance-roquettes.
- Robin Shou en Gen?? Cool, il est Bankable, Mortal Kombat était distrayant, finalement. Mais donnons-lui une moumoutte hideuse et un âge approximatif de 53 ans.
- Chris Klein en Charlie, sympa visuellement, s'il est blond et se bat bien... Mais non, il joue comme un pied et travaillera pour interpol avec un pistolet 12 coups.
- Taboo en Vega.. Quel beau gosse, comme le personnage. Le seul qui a été réussi dans le premier Street Fighter devait vraiment se transformer en tueur de l'ombre pour faire mieux.
- Moon Bloodgood, cool, en qui?? Bein mince, inventons le personnage le plus attrayant du film.
- Rose, euh.... qui ça?
- Kristin Kreuk en Chun-li...... Son jeu est atroce, ses frêles gambettes sont aussi agiles que son expression est bizarre quand son père meurt (ou que sa grâce est inexistante quand elle danse).. Elle sait qu'elle devait assurer un des personnages féminins le plus important du monde videoludique ???

Sinon le tournoi.... Ah non, y'en a pas. Il s'agit de la vengeance d'une pianiste orpheline perdue à Bangkok qui devra empêcher un promoteur mafieux de retrouver sa fille. Adapter un jeu vidéo, de baston de surcroît, peut être peine perdue, mais s'il y a eu un pari pour se planter au plus haut point, pari gagné.