En toile de fond, un sombre trafic d'enfants dans les quartiers populaires de Téhéran. Ceci n'est que le prétexte initial pour faire apparaître Ibrahim, brave paysan débarqué dans la capitale afin de faire mieux vivre sa famille restée au bled. De fil en aiguille, Ibrahim et ses deux compères et co-locataires vont faire les frais d'une société qui se délitent, perd ses valeurs et sombre dans les pires excès. Du crime organisé, au trafic de drogue en passant par la mendicité, Ibrahim est un beau personnage qui va tenter de survivre. Polar, film de société, regard quasi journalistique sur les milieux marginaux, parfois comédie, Téhéran est un film à multiples facettes qui parvient également à émouvoir, ne serait-ce que par le trés beau rôle de l'épouse d'Ibrahim. Enfin, film militant puisque son auteur, Nader T. Homayoun tient avant tout à dénoncer la société iranienne d’Ahmadinejad. Après "une séparation" ou "les chats persans", "Téhéran" est encore un grand moment dans le cinéma iranien.
LauraT12
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le 13 août 2012

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le 13 août 2012

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