Sarah Connor, la mère de John, futur chef de la Résistance, a été sauvée dans le premier opus. Evidemment, les années passent, et c'est John, né peu après la fin de Terminator 1 qui est maintenant la cible des méchants du futur. D'ailleurs, pas si loin que ça, ce futur puisque 2024.
Mais qu'est-ce qu'on attend pour fabriquer des robots aussi parfaits ? On est déjà en retard pour l'Apocalypse qui a eu lieu en 1997.
Bref, dans ce deuxième épisode, réalisé par le même Cameron, un nouveau Terminator vient sur terre pour défendre le jeune. Contre un cyborg encore plus élaboré. Indestructible. Qu'on le coupe en petits morceaux, qu'on le brûle, qu'on le trempe dans l'azote liquide, rien n'y fait. Sauf mais je ne dévoilerai pas son talon d'Achille...
Comme dans le premier, le concept du film est intéressant ; c'est le vieux rêve de l'humanité de vouloir retourner dans le passé pour corriger une erreur, refaire sa vie, etc...
Comme dans le premier, on est pris par l'histoire et le suspens bien que forcément, si dans le futur, John Connor devient le chef de la Résistance, c'est qu'il a bien fallu qu'il puisse survivre aux deux attaques dans le passé.
Donc c'est indéniablement un bon film auquel je ne formulerai qu'une petite réserve, c'est que le gamin est un peu tête à claques. Bon, peut-être, après tout, pour devenir un grand chef, il faut peut-être passer par l'étape d'un "sale gosse".
Côté acteurs, Schwarzie toujours en grande forme. Ce ne sera pas à des clodos qu'il s'adresse pour se vêtir à son arrivée sur terre mais des bikers ! Et à la fin, il s'humaniserait presque, le bestiau, puisqu'il croit comprendre pourquoi les humains pleurent et pas lui !
Linda Hamilton n'est plus la jeune oiselle du premier, elle est une combattante aguerrie à qui on ne raconte plus d'histoires.