Film fleuve, tiré du roman de Thomas Hardy, Tess pose à mon sens la même question que posera plus tard Oliver Twist, du même réalisateur : quel est l’intérêt de porter à l’écran une œuvre aussi forte sur le plan littéraire et que peut apporter le cinéma dans cette opération ? Personnellement, je cherche en vain la réponse à cette question. Alors, la moyenne pour la beauté des images, la qualité de la mise en scène et le jeu des acteurs, mais je préférais Polanski lorsqu’il était plus créateur et moins adaptateur (Cul-de-sac, Le Bal des vampires…) Mais il est vrai que c’était avant le drame qui a bouleversé sa vie.