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Sept ans avant « Only Angels Have Wings » John Ford réalise « Air Mail » (Tête brulée) qui, au regard des similitudes entre les deux films, inspira certainement Howard Hawks et son scénariste Jules Furthman. Sans atteindre les sommets du film de Hawks, Ford livre une intéressante copie avec quelques scènes remarquables (oser traverser un hangar sur un des coucous de l’époque prouvait que le cascadeur Elmer Dyer avait soit une paire énorme, soit une ou plusieurs cases qui fuyaient). Mais malgré toute la sympathie et un scénario des plus habiles, globalement l’air n’est pas la mer pour un John Ford pas toujours lisible dans sa mise en scène (quelle différence avec SEAS BENEATH - Le corsaire de l’Atlantique- réalisé un an auparavant). On notera un casting très Fordien, avec une mention pour la sexy Lilian Bond qui énerve les males de la base, mais un mauvais point pour Pat O’Brien qui surjoue du début à la fin. Ainsi, la première moitié du film, huis clos parfois brutalement tragique (incroyable scène de l’avion en feu et du flingage qui va avec) est plutôt réussi et permet de masquer l’absence criante de moyens. Globalement, l’immense cinéaste, déjà un des top réalisateurs avec quelques films et succès importants derrière lui, réalise une série B pour la Universal et qui peut être vu comme un brouillon du « Celling Zero » (Brumes) d’Howard Hawks qui sortira en 1936, également avec Pat O’Brien mais avec James Cagney et June Travis. Tout cinéphile se doit d’avoir vu « Air Mail ». Pour les autres, ils passeront un agréable moment, même si le suspens est un peu éventé.
Créée
le 27 févr. 2022
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