Sueurs roides
Film d’intérieurs et de portraits, sociaux et individuels, That cold day in the park est un objet étrange, malsain et fascinant. L’univers bourgeois dépeint dans la scène inaugurale est déjà...
le 9 mai 2014
21 j'aime
7
Pas très bien compris le télescopage de la névrose principale avec l'autisme du "visiteur", lequel entretient une relation ambiguë avec sa propre soeur (est-ce surchargé ou cohérent ?). Mise en scène très plasticienne avec flous, faible profondeur de champ, surfaces semi-transparentes ou miroirs (plus ou moins divisés) qui s'interposent, venant nourrir la schizophrénie, et le sentiment de claustrophobie. Inquitéante Sandy Dennis au visage lisse un peu enfantin mais au regard trouble, complètement égaré (un peu la typologie de Tippi Hedren dans Marnie). Billant plan-séquence suivant Michael Burns le temps d'un passage chez ses parents habitant un duplex, dont on suit la progression de l'extérieur légèrement en retrait, à travers les vitres. La fin peut paraitre un brin grandiloquente. Elle reste tout à fait dans le ton de la fable horrifique (malgré les incursions dans le réel: le médecin par exemple), à la mesure de "Répulsion" ou 'Rosemary's baby" de peu ses ainés. Je l'aurais préféré davantage intériorisée.
Moins abouti que "3 femmes". Très bon film. Dense mais un peu trop disparate.L'
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Films vus en 2023, Enfance, Névroses, Intrus (perturbateur) et Approche plasticienne de la création cinématographique
Créée
le 2 déc. 2023
Critique lue 14 fois
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le 9 mai 2014
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