Il y a l'adolescence, L'abomination, puis l'âge adulte.

Film culte des étagères poussiéreuses des vieux vidéo-clubs de quartiers. Comme le dit très bien je sais plus quel blog américain sur le film : c'est le genre de film où, quand vous apportez la VHS au gérant du vidéoclub pour la louer, ce dernier va d'abord lever un sourcil pour se dire "J'ai ça moi ?", puis le deuxième pour se dire "oh merde, oui c'est vrai" dans une sorte de honte et d'incompréhension.

L'abomination n'est pas un film, c'est une expérience. Il y a l'adolescence, L'abomination, puis l'âge adulte. Il faut le voir ( et y survivre ) pour atteindre un nouveau stade d'existence, transcender la connaissance humaine et découvrir son moi intérieur.

Deux ans après l'avoir vu, l'Abomination hante toujours mes pensées, comme si j'avais vu un film venant d'une autre dimension, comme si ce film ne devait pas exister. Qui, sain d'esprit, peut faire un film aussi dépravé ? Aussi mauvais ? Aussi violent ? Aussi... Abominable ? Suis-je tombé sur une VHS maudite sortie tout droit de The Ring ?

Faites vous plaisir et trouvez la VHS ( et pas le dvd Crocofilms, c'est pas drôle sinon, et crocofilms c'est des escrocs ), et vivez ce film par vous même, vous en ressortirez... différents.
Sur ce, je retourne prendre mes médicaments.