Comment se fâcher avec les autistes en essayant de ne pas s'en prendre aux indiens

Une famille en vacances dans les canyons faisant joyeusement griller des steaks, que pourrait-il arriver ?

Evidemment, que l'un de leurs deux enfants tombe dans une crevasse qui le conduise à une grotte rituelle dans laquelle les indiens anasazis ont laissé les 5 galets qui leur permettaient de garder sous contrôle les 5 pires démons du "troisième monde".

Est-ce qu'il en parle à quelqu'un ? Nan, il est autiste, il ne communique pas avec sa famille. Il met les galets dans son sac à dos et les ramène à la maison dont il fait la base avancée de l'apocalypse.

Si y'a bien un truc qui doit faire peur dans ce film, ce sont les poncifs sur la famille. Tout y passe. Maman ne travaille pas et se débat avec des problèmes d'alcool parce que papa, qui a un super métier, a eu une aventure avec son assistante. Leur attention est tellement centrée sur leur jeune garçon autiste qu'ils ne voient pas que leur fille ainée est anorexique. Heureusement qu'un esprit coyote essaie de la choper sinon ils auraient continuer à ne se rendre compte de rien.

Tout au long du film, on prend grand soin de nous répéter que les indiens ne sont pas méchants, bien au contraire, se sont eux qui empêchaient les démons d'atteindre notre monde. Pour le traitement de l'autisme par contre, les scénaristes n'ont pas fait dans le politiquement correct. Ils présentent les autistes comme des personnes entretenant des liens mystérieux quoi que privilégiés avec le paranormal et au cas où ça ne chose personne ils concluent le film

Pour conclure deux choses,

1/ j'étais impatiente de voir arriver

2/ Si vous voulez vraiment entendre des légendes chelou autour des Anasazi, faites vous plutôt un re--run d'X-Files