On poursuit l'exploration kamikazo-masochiste de la filmographie du philippin le plus célèbre chez les fans de films d'exploitation (Cirio Hermoso Santiago) avec The Devastator, qui porte moyennement bien son titre. Au programme : le retour dans son bled paumé, d'un béret vert hanté par la guerre, à la demande de la femme de son ancien commandant, mort dans des circonstances douteuses. On vous le donne en mille, le bled en question est aux mains d'un trafiquant sans pitié, cigare au bec et rictus figé, qui ne recule devant rien pour museler les habitants de la ville ainsi que les autorités. Mais c'est sans compter sur notre beau G.I. blond comme les blés et son équipe de vétérans reformée pour l'occasion.
Challenge : tenir jusqu'à la dernière bobine. Remède : revoir Walking Tall, bien plus cool.