le 13 janv. 2020
"Le guerrier solitaire !"
Dès les premières images, certains films possèdent une aura indéfinissable poussant la curiosité du cinéphile vers des contrées qu’il n’aurait jamais envisagé d’explorer et la vision de “The Head...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Au départ, je croyais que le seul défaut de ce moyen métrage était son format de 1h10. Mais passé 45min, les défauts s'accumulent.
Et c'est dommage car la photographie, les décors, le costume de l'unique personnage, l'ambiance sonore, tout ça est vraiment bien foutu. Non y'a pas a dire, c'est vraiment bien fait et il en fallait peu, je pense, pour que je me prenne une vrai claque avec l'oeuvre. Mais cette claque n'est pas arrivée. Du coup, j'en veux vraiment au réalisateur.
1h10, c'est quoi ce format ? L'oeuvre aurait pu être un court métrage d'environ 20min ou 30min avec une aura très mystérieuse, ou carrément un long métrage de 2h avec un vrai développement sur le village et le monde qui l'entoure, mais le réal a décidé de faire pile poil entre les deux. Résultat : 3 scènes redondantes de 40min qui en nous apprennent très peu et une fin qui s'étire pendant 30min. Frustration, quand tu nous tiens.
Bon OK pour la lenteur... mais si ce n'était que ça, je crois que je ne serais pas énervé. Car le drame arrive, pour ma part, sur les 30 dernières minutes, qui verront s'accumuler des incohérences et grossièretés tellement faciles à éviter. Allez, c''est parti, je me défoule dans un bon spoil en règle :
Les pots d'onguent magique scellés par une chaîne. Déjà, pourquoi ? Pour éviter quel problème le chasseur scelle-t-il ses pots ? J'ai trouvé des réponses mais aucune n'est valable. Et puis la manière de sceller les pots : avec une chaîne sur le côté. Donc un pot peut glisser horizontalement mais pas être soulevé verticalement ? Nouvelle loi de la physique ? Autre chose, hum...? Posez les pots dans le meuble (pas au dessus) et fermé à clé la porte du placard et hop, incohérence levée !
Mais ce n'est pas tout ! Par la suite, un des pots se retrouve pile poil sur le rebord d'une fenêtre, avec le battant de la fenêtre qui justement passe son temps à battre au gré du vent (battant qui finit même par énerver le spectateur tellement le bruit est stressant). Mais à quel moment, le type se dit : "Tiens c'est une bonne idée de poser le pot près de la fenêtre que j'essayais de réparer un peu plus tôt dans le film parce qu'a moi aussi, ce grincement me fout les nerfs; exprès à cet endroit parfaitement incongru pour qu'il se produise exactement ce que je cherche à éviter à tout prix : le fameux glissement horizontal" #potenchaîné. Mais bordel, le placard, non de dieu, le placard !!!
Et si vraiment le geste de poser le pot sur ce rebord de fenêtre était irréfléchi, n'aurait-on pas pu montrer une scène ou le chasseur se retrouve précipité à faire quelque chose d'inattendu, laissant le pot là par inadvertance. Comble de la logique, on aurait pu remplacer une des trois scènes jumelles par celle-ci, on aurait gagné en rythme et en justesse.
Le chasseur connait la capacité de guérison de son onguent magique, mais que sur lui, pas sur le reste du vivant. Y'a pas une fois où il s'est dit "Tiens, je vais l'essayer sur ma propre fille qui vient de mourir, histoire de pouvoir continuer à couler des jours heureux en sa présence". Dites-vous juste que si le gars avait sauvé sa fille avec l'onguent, le film n'aurait pas eu lieu. Mais il aurait aussi pu découvrir l'onguent après la mort de sa fille, et en prendre toujours avec lui quand il part à la chasse au monstre, histoire d'assurer sa survie en cas de vrai coup dur et accessoirement sauver la vie de son cheval. Et hop, incohérence levée ! Mais non, ce serait trop cohérent, donc on préfère qu'il s'aperçoive trop tard que son onguent marche aussi sur les morts.
Dernier point et très nettement le pire : la tête du monstre qui marche toute seule. Ca, ça m'a complètement sorti du film. La famille Adams fait ça avec une main et c'est une blague, c'est de la comédie, merde !
Ca y est, c'est sorti, je crois que je me suis calmé.
Créée
le 26 juil. 2020
Critique lue 948 fois
le 13 janv. 2020
Dès les premières images, certains films possèdent une aura indéfinissable poussant la curiosité du cinéphile vers des contrées qu’il n’aurait jamais envisagé d’explorer et la vision de “The Head...
le 26 juil. 2020
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Je sais que tous les goûts sont dans la nature, mais que des gens disent ici que ce film est un chef d'œuvre, une pépite, un ovni de qualité... ???? Cependant, oui, les décores sont plutôt correct...
le 26 juil. 2020
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